L'abbé Cochin est le fondateur de l'hôpital qui porte son nom, à Paris.Jean Denys Cochin (1726-1783) fait ses études au collège de Pontoise. Ordonné prêtre à 26 ans, il est nommé vicaire à Saint-Étienne-du-Mont en 1755. Il devient curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, paroisse sur laquelle se trouvent beaucoup de pauvres. Il fait construire des maisons dont le prix peut être acquitté aux moyens de loyers pendant vingt ans. Il établit un ouvroir pour les personnes âgées, fait imprimer un propre pour sa paroisse et fait preuve d'un grand zèle pour le soulagement des pauvres. Les malades surtout et les vieillards ont sa prédilection : il conçoit le projet d'établir un hospice destiné à recevoir les malheureux souffrants de sa paroisse (en grande partie victimes de fièvres).
En 1870, il réalise ce projet, et construit un hôpital pour lequel il donne lui-même 37 000 livres et obtient le concours des habitants.L'abbé Cochin meurt le 3 juin 1873. Il est inhumé à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
Eglise Saint-Jacques-du-Haut-Pas
252, rue Saint-Jacques, 5ème arr.
RER B, Port Royal


Jean Bosco (1815-1888) est un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre en 1841 à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines, et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudera leurs vêtements.
Claude Poullart des Places est né à Rennes, le 26 février 1679. Son père, avocat et homme d'affaires, souhaitait pour lui un avenir dans la magistrature, mais, après des études de droit, Claude se dirigea vers le sacerdoce.

Hyperactive, Eugénie épuise son entourage. De sa maison natale de Loos-Lez-Lille à la rue de la Barouillère (actuelle rue Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle), à Paris où elle meurt à 46 ans, en 1871, Eugénie Smet est partagée entre un activisme effréné et un découragement régulier. Par contre, deux certitudes intérieures : confiance absolue dans la Providence (elle prendra le nom de Marie de la Providence en devenant religieuse) et préoccupation des âmes du purgatoire. Secours des pauvres, embellissement des autels dans les églises, collecte de fonds pour les missionnaires, elle ne se réserve aucun instant pour elle. Elle regroupe autour d’elle des filles passionnées comme elle et soucieuse d’obtenir le salut des âmes du purgatoire. Pour gagner leur vie, après les prières et le soin gratuit des pauvres à domicile, elles enfilent des perles et préparent les franges des châles pour les Grands Magasins.

Prêtre de Paris (1838 - 1910), Henri Huvelin naît le 7 octobre 1830 à Laon. Très vite après son baccalauréat, il décide de devenir prêtre. L’hostilité de son père envers sa vocation, sans le décourager, lui permet de passer avec succès ses trois agrégations de philosophie, Grec et Lettres après être entré à l’Ecole Normale Supérieure.

L’abbé Louis Roussel (1825-1897) interpelle gentiment un enfant qui, un soir, fouille dans les poubelles :
A l'issue de la prière de l'Angélus, en présence de plusieurs milliers de pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a rappelé, le dimanche 16 janvier 2011, qu'il présiderait la béatification de Jean-Paul II le 1er mai prochain : « Chers frères et sœurs, comme vous le savez, le 1er mai prochain j'aurai la joie de proclamer bienheureux le vénérable pape Jean-Paul II, mon bien-aimé prédécesseur. ... La date choisie est très significative : ce sera en effet le deuxième dimanche de Pâques, qu'il a lui-même dédié à la Divine Miséricorde, et c'est lors de la vigile du Dimanche de la Miséricorde qu'a pris fin sa vie terrestre », a-t-il dit.
Jeunesse ouvrière chrétienne : trois mots qui forgent une identité.











Le 1er décembre 1916, le libertin devenu ermite est assassiné à Tamanrasset.









