tag:blogger.com,1999:blog-7291162472455536332024-03-13T00:27:42.078+01:00PariSaintsSur les pas de la sainteté et de la charité parisienne.
Découvrez les hauts lieux de la charité à Paris, suivez les traces des grandes figures de la sainteté parisienne. Retrouver l'empreinte qu'ils ont laissée sur la capitale !
Nombreux, ils ne peuvent tous figurer sur ce site. Beaucoup aujourd'hui sont ceux et celles qui ont pris le relais et vivent maintenant parmi nous.Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.comBlogger136125tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-20487592332405031782016-10-12T10:03:00.000+02:002016-10-12T10:05:17.901+02:00Saint Salomon Leclercq<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-plnGjh_3XzU/V_3tEfYuISI/AAAAAAAACSc/iBUh-haBswM0L9SlfluX5GIqVcemThtywCLcB/s1600/beato-salomone.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-plnGjh_3XzU/V_3tEfYuISI/AAAAAAAACSc/iBUh-haBswM0L9SlfluX5GIqVcemThtywCLcB/s320/beato-salomone.jpg" width="220" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b><i>Un nouveau saint parisien</i></b></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Une guérison a été reconnue comme due à l’intercession <b><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold;">du bienheureux Salomon</span></b>
(Nicolas Leclercq), frère des Écoles chrétiennes, martyr de la Révolution
française (1745-1792): elle est survenue au Venezuela.</span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Salomon Leclercq sera canonisé à Rome, le 16 octobre 2016.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Né à Boulogne, le 14 novembre 1745, et entré au noviciat le 25 mars 1767, Frère Salomon était, en 1790, secrétaire du Frère Agathon, Supérieur général, rapporte le
site des Frères des écoles chrétiennes.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Il refusa de prêter le serment de Constitution civile du clergé, un refus
passible d’exil, d’emprisonnement et même de mort. La plupart des Frères
refusèrent et durent abandonner leurs écoles et leurs communautés et se cacher,
l’Institut n’ayant plus de statut légal.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Il vivait alors seul à Paris dans la clandestinité. Il reste de lui de
nombreuses lettres qu’il écrivit à sa famille. La toute dernière date du 15
août 1792. Ce jour-là, il fut arrêté et emprisonné au Couvent des Carmes, avec
de nombreux évêques, prêtres et religieux.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-pq2_3r2nMh4/V_3tEeV_1jI/AAAAAAAACSY/_CycggVskK4JkN-S0CHqajhmk_GYyeqagCLcB/s1600/320px-Escalier_des_martyrs_%25C3%2589glise_Saint-Joseph-des-Carmes.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://1.bp.blogspot.com/-pq2_3r2nMh4/V_3tEeV_1jI/AAAAAAAACSY/_CycggVskK4JkN-S0CHqajhmk_GYyeqagCLcB/s200/320px-Escalier_des_martyrs_%25C3%2589glise_Saint-Joseph-des-Carmes.jpg" width="200" /></a>Le 2 septembre, avec 190 autres ecclésiastiques prisonniers, il fut massacré
à l’épée dans le couvent et son jardin. Le frère Salomon est le premier Frère
des Écoles chrétiennes martyr et aussi le premier à avoir été béatifié, le 17
octobre 1926, par le pape Pie IX, avec 188 de ses compagnons martyrs.</span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Sa fête est célébrée le 2 septembre, en même temps que celle des Frères
martyrs des Pontons de Rochefort, morts 2 ou 3 ans plus tard.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-YD7Cj13vxw0/V_3tERqyR4I/AAAAAAAACSU/Lxtf5Rgcb20mfErpu8OZXy3BqYOYsNQ-QCLcB/s1600/fsalomone_fr.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="106" src="https://3.bp.blogspot.com/-YD7Cj13vxw0/V_3tERqyR4I/AAAAAAAACSU/Lxtf5Rgcb20mfErpu8OZXy3BqYOYsNQ-QCLcB/s320/fsalomone_fr.gif" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-26731717467730565952013-08-24T12:17:00.003+02:002013-08-24T12:17:52.422+02:00Mgr Vladimir Ghika<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-GUSUjE0WfjQ/UhM2Q3CQYSI/AAAAAAAAB7U/3cH4Z3_3JXc/s1600/Bx+Vladimir+Ghika.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-GUSUjE0WfjQ/UhM2Q3CQYSI/AAAAAAAAB7U/3cH4Z3_3JXc/s1600/Bx+Vladimir+Ghika.jpg" height="300" width="400" /></a></div>
<br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Un prêtre de Paris béatifié à Bucarest le samedi 31 août 2013. Le décret sur son martyre, ouvrant la voie à sa béatification, a été signé le 27 mars 2013 par le pape François.</span></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span></i><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Issu d'une famille princière de Roumanie, Vladimir Ghika naît le jour de Noël 1873, à Constantinople où son père exerce des fonctions de diplomate. Baptisé et confirmé dans l'Eglise orthodoxe, la religion de ses parents, il arrive en 1879 en France, son futur pays d'adoption auquel il est déjà lié par sa mère. Etudiant à Toulouse puis à Paris, il acquiert une formation humaine et spirituelle subtile et profonde qui l'ouvre à l'Eglise catholique qu'il intègre en 1902.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-bPq7yPDNm1w/UhM2Uo0WbiI/AAAAAAAAB7c/SBbtCHstp20/s1600/vladimir_ghika.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-bPq7yPDNm1w/UhM2Uo0WbiI/AAAAAAAAB7c/SBbtCHstp20/s1600/vladimir_ghika.jpg" height="320" width="183" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">I</span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">l entreprend des études ecclésiastiques à Rome qui se concluent par un doctorat de théologie, puis bien plus tard, en 1923, par une ordination sacerdotale pour le diocèse de Paris. Menant de front bien des activités diplomatiques, intellectuelles et apostoliques, il exerce son ministère à Paris, où sa vie est nourrie de multiples amitiés spirituelles et entrecoupée de nombreux voyages à Rome, en Australie, au Japon, en Argentine…</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La seconde guerre mondiale le surprend dans une Roumanie vite soumise aux forces communistes. Très vite perçu comme un obstacle à l'affirmation de l'idéologie communiste, il est arrêté le 18 novembre 1952, accusé de haute trahison. Il subit un simulacre de procès en même temps que cinq autres prêtres. Menacé, battu au sang, torturé, il est condamné à trois ans d'incarcération. Il est emprisonné près de Bucarest, dans la prison de Jilava. Deux ans plus tard, le 16 mai 1954, soumis à des traitements d'une inhumanité inouïe, il meurt en martyr à l'âge de quatre-vingt ans. </span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/--lLWzVYeqQM/UhM2WNKWCFI/AAAAAAAAB7k/5laRHGBhOvA/s1600/mgr_ghika.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/--lLWzVYeqQM/UhM2WNKWCFI/AAAAAAAAB7k/5laRHGBhOvA/s1600/mgr_ghika.jpg" height="248" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Très sensible aux besoins du monde, Mgr Ghika se dépensa d'une manière incessante pour le soin des pauvres, des malades et des exclus, à Paris, à Rome, ou en Roumanie, méritant le titre de "Nouveau Monsieur Vincent". Durant sa vie de laïc, puis de prêtre, ce Prince de sang et familier des milieux diplomatiques, adversaire du nazisme comme du communisme a mis à profit ses nombreuses et influentes amitiés pour promouvoir toutes sortes d'initiatives. Il introduit ainsi les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Filles de la Charité</i> en Roumanie et plus tard s'installe à Villejuif où il séjourna trois ans en milieu ouvrier.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Dimanche 6 octobre 2013, à Notre-Dame de Paris : conférence de Mgr Brizard sur Mgr Vladimir Ghika à 17h et messe d'action de grâce à 18h30.</span></span></i><br />
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-80076508722976773562013-08-24T12:17:00.002+02:002013-08-26T13:49:00.080+02:00Saint Louis-Marie Grignion de Montfort<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-qRzeClK_vPc/UfuqBVjVfhI/AAAAAAAAB5Q/lgE6mwsb0d0/s1600/Louis-Marie+Grignion+de+Montfort.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-qRzeClK_vPc/UfuqBVjVfhI/AAAAAAAAB5Q/lgE6mwsb0d0/s1600/Louis-Marie+Grignion+de+Montfort.jpg" height="240" width="400" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Louis-Marie Grignion est né en Bretagne, en 1673, à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Sa famille appartient à la petite bourgeoisie. Il est le second de dix-huit enfants.</span><br />
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Il est d'abord élève des Jésuites, à Rennes, avant d'aller se préparer au sacerdoce, à Paris. Il est ordonné prêtre en 1700, et se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient, alors, dans l'ouest et le centre de la France. Il prêche à Nantes et dans les communes alentour, et à Poitiers notamment. Il réorganise l'hôpital de cette ville et en est nommé aumônier.</span><br />
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-qZFRaSsOiYQ/UfuqEQqq3AI/AAAAAAAAB5g/z8rgNOk-254/s1600/Louis_de_Montfort.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-qZFRaSsOiYQ/UfuqEQqq3AI/AAAAAAAAB5g/z8rgNOk-254/s1600/Louis_de_Montfort.jpg" height="320" width="227" /></span></a><span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Louis-Marie fait vœu de pauvreté, et ne s'occupera que des pauvres.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, purement hospitalière à l'origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra très vite son activité à l'enseignement des enfants pauvres.</span><br />
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">De son côté, il poursuit une prédication itinérante dans l'ouest de la France qui s'avère efficace.</span><br />
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Pour confirmer ces résultats, il décide, en 1705, de réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. Son activité missionnaire lui vaut d'être nommé, par Clément XI, missionnaire apostolique pour la France. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : la Compagnie de Marie, congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au XIX<sup>e</sup> siècle).</span></span><br />
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><span style="font-size: small;"></span></span></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-2a0VtnHVSrM/UhN8VwRSGnI/AAAAAAAAB8Q/lCKkNMMZYis/s1600/Statue+Louie-Marie+Grignion+de+Monfort.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-2a0VtnHVSrM/UhN8VwRSGnI/AAAAAAAAB8Q/lCKkNMMZYis/s1600/Statue+Louie-Marie+Grignion+de+Monfort.jpg" height="200" width="149" /></span></a><span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Louis-Marie Grignon meurt à quarante-trois ans, épuisé par la fatigue et les pénitences, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), où il avait établi le foyer de ses activités, et où le pape Jean-Paul II est venu en pèlerinage, en septembre 1996. Il a été canonisé en 1947 par Pie XII.</span><br />
<span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><span style="color: black;"><em>Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a célébré sa première messe, à l'autel de la Sainte Vierge, dans l'église de Saint Sulpice, à Paris, le 5 juin 1700. Une statue marque cet événement.<o:p></o:p></em></span></span></div>
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-19433919977346274582013-08-24T12:17:00.001+02:002013-08-26T13:49:51.333+02:00Père Louis Brisson<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-7kaopE4dyNw/UgoyFAzhBeI/AAAAAAAAB6U/adPrd6yjHOw/s1600/Louis+Brisson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-7kaopE4dyNw/UgoyFAzhBeI/AAAAAAAAB6U/adPrd6yjHOw/s1600/Louis+Brisson.jpg" height="400" width="278" /></a></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;">La cérémonie de béatification du fondateur de la Congrégation des Oblats et des Oblates de Saint François de Sales a eu lieu en la cathédrale de Troyes, le 22 septembre 2012.</span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span></i><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;">En autorisant la béatification du père Brisson, Benoît XVI a rendu hommage à l'ensemble des actions qui, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, furent menées pour venir en aide aux jeunes travailleuse des usines de bonneterie auboise.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;">Louis Brisson est né à Plancy, le 23 juin 1817. Ses parents, fervents pratiquants, lui donne une solide éducation chrétienne. Il entre en 1831 au petit séminaire de Troyes.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;">Ordonné prêtre en 1840 à l'âge de 33 ans, imprégné par la spiritualité de Saint François de Sales, Louis Brisson devient en 1857 directeur de l'association catholique de Saint-François-de-Sales. Il va créer nombre d'ateliers et de maisons de familles pour accueillir les jeunes filles ouvrières, afin de les préserver de la dépravation ambiante. En 1866, il rencontre deux anciennes élèves de la Visitation, Léonie Aviat et Lucie Canuet. En découle la fondation de la congrégation des sœurs oblates, puis de la congrégation des oblats. Les deux congrégations vont rapidement essaimer des écoles, des pensionnats, des patronages et des missions à l'étranger : Autriche, Suisse, Angleterre, Allemagne.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-IY7jqSNo3nQ/UgoyDoltlLI/AAAAAAAAB6M/3ejWbsM8gy0/s1600/Bx+Brisson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-IY7jqSNo3nQ/UgoyDoltlLI/AAAAAAAAB6M/3ejWbsM8gy0/s1600/Bx+Brisson.jpg" height="284" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;">D'une grande capacité intellectuelle, le père Brisson prend en charge l'organisation matérielle et économique des nouvelles structures. Il est capable d'offrir plusieurs centaine de repas par jour. Scientifique dans l'âme, il construit une horloge astronomique unique au monde, toujours visible à la maison mère à Troyes. Contrarié par des relations difficiles avec son autorité diocésaine durant près de dix ans, il est enfin reconnu par le pape Léon XIII comme "l'homme de la paix". Il souffre aussi tout particulièrement des persécutions religieuses, au début du XXe siècle, lors des dix dernières années de sa vie. Persécutions qui vont anéantir une grande partie de son œuvre. L'abbé Brisson s'éteint dans son village natal le 2 février 1908, à l'âge de 91 ans.</span></div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;"></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Tahoma;">En 1903, suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, le pensionnat Saint François de Sales a été interdit et fermé, à Paris. Les sœurs l'ont maintenu malgré tout sous le nom de "Cours Thérèse Chappuis" rue de Sèvres puis rue Oudinot, les religieuses ayant quitté l'habit religieux pour maintenir leur tâche éducative auprès des jeunes. En 1963, il a été transplanté au 52 rue Vanneau, 7<span style="font-size: small;"><sup>ème</sup> arr. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></i></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-6HfnnwuM8XU/UgoyBxVQIQI/AAAAAAAAB6E/EQHVNDvqMUw/s1600/B%25C3%25A9atification+P.+Brisson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-6HfnnwuM8XU/UgoyBxVQIQI/AAAAAAAAB6E/EQHVNDvqMUw/s1600/B%25C3%25A9atification+P.+Brisson.jpg" height="179" width="320" /></a></div>
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-36371992605532402262013-08-24T12:16:00.001+02:002013-08-24T12:16:37.283+02:00Mère Saint-Louis<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-BelmSm2Dbm8/UgpJqkrwCmI/AAAAAAAAB6g/K81uxpDjVnM/s1600/M%C3%A8re+Saint-Louis.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-BelmSm2Dbm8/UgpJqkrwCmI/AAAAAAAAB6g/K81uxpDjVnM/s1600/M%C3%A8re+Saint-Louis.JPG" height="292" width="400" /></a></div>
<br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Louise-Elisabeth Molé (Mère Saint-Louis), fondatrice de la congrégation des sœurs de la charité de Saint-Louis a été béatifiée le dimanche 27 mai 2012, à Vannes.</span></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span></i><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Parisienne issue d'un milieu favorisé, Louise-Elisabeth de Lamoignon (1763-1825) se marie à quinze ans et devient comtesse de Molé. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Elle décrit son mari comme "l'homme le plus vertueux et le meilleur". Comme dans son enfance, elle visite les pauvres. Puis trois de ses cinq enfants meurent en bas âge. Et la Révolution française frappe : après la confiscation de ses biens et les séjours en prison, son époux, Edouard Molé, est guillotiné en 1794, après un procès sommaire. Chassée de son hôtel, elle se retrouve seule avec ses enfants dont l'aîné n'a que 13 ans.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Monsieur M. Xavier–Menaud de Pancemont, curé de sa paroisse de Saint-Sulpice, lui assure un accompagnement spirituel.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-0aTye52CL8s/UgpJsAMo99I/AAAAAAAAB6s/VDpLcwd50C8/s1600/mme_mole.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-0aTye52CL8s/UgpJsAMo99I/AAAAAAAAB6s/VDpLcwd50C8/s1600/mme_mole.jpg" height="163" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Ses enfants installés, Madame Molé se pose la question du choix d'un état de vie. Alors qu'elle aspire à la vie contemplative, l'abbé de Pancemont décèle en elle un charisme de fondatrice. Elle accepte alors de fonder à Paris un monastère qui allierait contemplation et service de charité, en venant en aide aux femmes fragilisées par la Révolution.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Nouveau rebondissement ! Nommé évêque à Vannes en 1802, Mgr de Pancemont l'appelle à le rejoindre pour fonder une œuvre d'éducation pour les jeunes filles qu'il voit errer sur le port de Vannes. La congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis naît le 25 mai 1803 à Vannes. En 1825, à la mort de Mère Saint-Louis (Son nom en religion), 56 religieuses ont fait profession dans la congrégation, 4 maisons sont consacrées à l'éducation des enfants et à la formation spirituelle.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-bFKmWTgTMQk/UgpJtvUFLEI/AAAAAAAAB60/5s2xzILTVpM/s1600/Portail+Bhvp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-bFKmWTgTMQk/UgpJtvUFLEI/AAAAAAAAB60/5s2xzILTVpM/s1600/Portail+Bhvp.jpg" height="200" width="128" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">L'œuvre de Mère Saint-Louis s'est poursuivie en France, et dans d'autres pays : Angleterre, Canada, États-Unis, Haïti, Madagascar, Mali, Sénégal, Martinique, Mexique de sorte qu'on peut dire que sa Congrégation a pris une dimension internationale.</span></span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><o:p></o:p></span></span></i><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><em>Louise-Elisabeth de Lamoignon naît le 3 octobre 1763 dans l'hôtel particulier des Lamoignon à Paris, aujourd'hui Bibliothèque historique de la ville de Paris. Elle est baptisée le jour même à l'église Saint-Sulpice.<o:p></o:p></em></span></span></div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-32542394676799282702013-08-24T12:16:00.000+02:002013-08-26T13:51:01.479+02:00Saint Marcel<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-rDLULoeYatg/UhNbFUrJJCI/AAAAAAAAB7w/JKCViAy5B7M/s1600/Saint+Marcel.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-rDLULoeYatg/UhNbFUrJJCI/AAAAAAAAB7w/JKCViAy5B7M/s1600/Saint+Marcel.JPG" height="320" width="156" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">Neuvième évêque de Paris, Marcel (360-436) naît à Paris, rue de la Calandre (détruite par Hausmann), dans une humble famille vivant près du Petit-Pont. Nous le connaissons surtout par des légendes. Il aurait réalisé dès sa jeunesse toute une série de prodiges et de guérisons miraculeuses. Un exploit a particulièrement marqué la mémoire collective : alors qu'un énorme serpent du marais de Bièvre vient de dévorer le cadavre d'une pécheresse enterrée en grande pompe, l'évêque l'admoneste et se sert de son étole en guise de licou. Il purge la ville, entraînant le monstre dehors au soulagement des habitants. Ce monstre est l'image du mal combattu par saint Marcel.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">Saint Marcel fut inhumé dans un cimetière sur lequel on construisit une église, Saint Marcel. Cette église se trouvait rue Collégiale, à l'angle du bd Saint-Marcel et de l'avenue des Gobelins. Cette église, détruite au XIXème siècle, fut reconstruite 500 mètres plus loin.</span><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span></i><br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-7A5cl0UNbmU/UhNbHTewoHI/AAAAAAAAB78/g9dOtFTbsTk/s1600/Saint-marcel.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-7A5cl0UNbmU/UhNbHTewoHI/AAAAAAAAB78/g9dOtFTbsTk/s1600/Saint-marcel.jpg" height="200" width="145" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><em>Saint Marcel a sa statue sur le trumeau du portail Saint Anne de Notre-Dame de Paris.</em></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";"><em>La silhouette de Saint Marcel apparaît aussi dans le vitrail qui orne la façade de l'église Saint Marcel, à Paris. Des reliques de saint Marcel sont contenues dans un reliquaire placé sous la tribune de l'église.</em></span><br />
<br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">Eglise Saint Marcel</span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">82 boulevard de l'Hôpital, 13<sup><span style="font-size: x-small;">ème</span></sup> arr.</span></i><br />
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif";">M° Campo-Fornio<o:p></o:p></span></i></div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-88465218082525390722013-08-24T12:15:00.001+02:002013-08-26T13:52:06.653+02:00Bienheureux Scubilion Rousseau<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-NOdHm6sHpIU/UhH4c2CnP5I/AAAAAAAAB7A/epOntGpEE80/s1600/scubilion.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-NOdHm6sHpIU/UhH4c2CnP5I/AAAAAAAAB7A/epOntGpEE80/s1600/scubilion.gif" height="320" width="215" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Jeune homme chrétien, Jean-Bernard Rousseau (1797-1867) fait le catéchisme dans son village natal de Bourgogne, quand on lui présente les Frères qui viennent d’ouvrir une école dans une ville voisine. Il entre au noviciat de Paris en 1822. Après dix années d’enseignement dans des écoles élémentaires, le Frère Scubilion débarque à La Réunion, en juillet 1833 pour consacrer les trente-quatre années qui lui restent aux esclaves de cette île de l’Océan Indien.</span></span></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">On l’appelle le “catéchiste des esclaves”, il inaugure des classes du soir pour eux, ils y viennent en grand nombre, même après une longue journée de travail épuisant. Il invente des programmes et des techniques spécialement adaptés à leurs besoins et à leurs capacités, de façon à leur apprendre l’essentiel de la doctrine et de la morale chrétiennes, et les préparer à recevoir les sacrements. Il se les attache par ses manières aimables et pleines de respect pour eux. Après l’émancipation des esclaves, en 1848, il continue à s’occuper d’eux et à les aider à s’adapter à leur vie nouvelle de liberté et de responsabilité.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Jusqu'à sa mort, il œuvre à réconcilier anciens esclaves et anciens maîtres. En effet, il pense que les anciens esclaves doivent continuer à travailler dans les plantations, seule façon de maintenir une activité dans l'île.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Pendant les dernières années de sa vie, malgré une santé chancelante, il assiste le clergé local lorsqu’il rend visite aux malades, encourageant les vocations. À sa mort il est vénéré partout dans l’île comme un saint.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; line-height: 115%;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Jean-Paul II proclame Frère Scubilion "bienheureux" lors de son passage à La Réunion, le 2 mai 1989.</span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; line-height: 115%;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; line-height: 115%;"></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; line-height: 115%;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">En 1822, Jean-Bernard Rousseau est novice chez les frères des Ecoles Chrétiennes, à Paris, faubourg Saint-Martin, dans le 10<span style="font-size: small;"><sup>ème</sup> arrondissement.</span></span></span></i></div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-58625745720367741902013-08-24T12:15:00.000+02:002014-07-17T11:51:51.820+02:00Père Jean-Léon Le Prevost<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; font-size: small; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-FU5QdrWkzpc/UEiOZsP3__I/AAAAAAAAB0o/MMmab4P1vlQ/s640/JL+Le+Prevost.bmp" height="400" width="290" /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"></span></span> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<i><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">« Notre vie, c’est <st1:personname productid="la Charit←. C" w:st="on">la Charité. C</st1:personname>’est la Charité qui nous pousse et nous presse, nous sommes mus par elle, si ardente, si puissante »</span></span></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<i><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span></span></i> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="text-align: justify;">Jean-Léon Le Prevost naît le 10 août 1803, en Normandie. Son père possède une petite entreprise de teinturerie avec une cinquantaine d'ouvriers. Sa mère meurt en avril 1804, laissant deux orphelins, Jean-Léon et sa sœur Marie-Françoise. Son père se remarie avec une femme pieuse, Rosalie Duchatard, qui élève ses beaux-enfants avec amour. Il entre à neuf ans au pensionnat de </span><span style="text-align: justify;">Bolbec</span><span style="text-align: justify;">, puis au collège royal de </span><span style="text-align: justify;">Rouen</span><span style="text-align: justify;">. Mais l'entreprise paternelle fait faillite, et le père de Jean-Léon Prevost meurt désespéré en 1822. Le jeune homme laisse sa petite part d'héritage à sa sœur et part gagner sa vie comme professeur en </span><span style="text-align: justify;">Alsace</span><span style="text-align: justify;">, puis au collège de </span><span style="text-align: justify;">Lisieux</span><span style="text-align: justify;">, où il sent un premier appel au sacerdoce, suivi d'une crise religieuse. Il est engagé en 1825 à </span><span style="color: black;">Paris</span><span style="text-align: justify;"> comme secrétaire de </span><span style="color: black;">M<span style="font-size: small;"><sup>gr</sup> Frayssinous</span></span><span style="text-align: justify;">, premier aumônier </span><span style="color: black;">du roi</span><span style="text-align: justify;">. Le Prevost fréquente les théâtres et les cercles littéraires parisiens. Il rencontre même </span><span style="color: black;">Victor Hugo</span><span style="text-align: justify;">, qui à l'époque était un fervent </span><span style="color: black;">orléaniste</span><span style="text-align: justify;">. Mais c'est une rencontre avec un jeune étudiant, Victor Pavie, qui va orienter sa vie. Celui-ci avec d'autres étudiants et universitaires, tout aussi épris de littérature que Jean-Léon Le Prevost, va le remettre sur le chemin d'une foi plus profonde.</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"></span> </div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: justify;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><span style="text-align: justify;">Jean-Léon Le Prevost assiste aux sermons de </span><span style="text-align: justify;">Lacordaire</span><span style="text-align: justify;">, fréquente le comte de Montalembert, préoccupé de la question sociale d'un point de vue chrétien, et croise </span><span style="text-align: justify;">Frédéric Ozanam</span><span style="text-align: justify;">.</span></span></span></div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: left;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-YaZeb5EhTAo/Ue5gUpP0QcI/AAAAAAAAB3Q/xkUuc1W3Pdw/s1600/I-Grande-3308-jean-leon-le-prevost-serviteur-de-dieu-et-des-pauvres.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-YaZeb5EhTAo/Ue5gUpP0QcI/AAAAAAAAB3Q/xkUuc1W3Pdw/s1600/I-Grande-3308-jean-leon-le-prevost-serviteur-de-dieu-et-des-pauvres.jpg" height="320" width="232" /></a><a href="https://4.bp.blogspot.com/-YaZeb5EhTAo/Ue5gUpP0QcI/AAAAAAAAB3Q/xkUuc1W3Pdw/s1600/I-Grande-3308-jean-leon-le-prevost-serviteur-de-dieu-et-des-pauvres.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"></a><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Cependant, le 19 juin 1834, Jean-Léon Le Prevost épouse Mlle Aure de Laffond qui a dix-sept ans de plus que lui... ce qui provoque la perplexité de ses amis. Il explique qu'elle l'a soigné pendant une de ses dernières maladies. Recherche-t-il une seconde mère ? Toujours est-il que la vie conjugale est fort difficile, d'autant que sa femme est éloignée de la foi, mais s'en approchera à la fin de sa vie. Ses amis autour de Frédéric Ozanam l'invitent à participer à leurs premières conférences de Saint-Vincent-de-Paul, où il visite </span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">les taudis parisiens, à l'instar de Sœur Rosalie qu'il côtoie, ce qui va faire mûrir son caractère et approfondir ses dispositions.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span><br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Il fonde avec Frédéric Ozanam l'œuvre des orphelins qui éduque une vingtaine d'apprentis, lui-même y enseigne. C'est le noyau des futurs « patronages ». Monsieur Le Prevost devient vice-président du conseil général de la société de Saint Vincent de Paul en 1835, alors que les nouveaux membres affluent, puis laisse la place à Frédéric Ozanam. C'est à cette époque qu'il tisse des liens d'amitié avec Maurice Maignen, lui aussi préoccupé de la question sociale et de la réponse de l'Église, en ces débuts de révolution industrielle. Un commerçant angevin de trente ans, Clément Myionnet, fonde et anime une conférence à Angers et songe à fonder une congrégation masculine, sur le modèle des Filles de la Charité. Il rencontre Jean-Léon Le Prevost, en 1844, à Paris.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="color: black;"><br /></span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
<span style="color: black;">Un an plus tard, Jean-Léon Le Prevost, Maurice Maignen et Clément Myionnet sont à genoux devant le reliquaire de saint Vincent de Paul, leur patron, pour fonder la nouvelle congrégation, dont l'unique frère est Clément Myionnet (Monsieur Le Prevost est retenu par les liens du mariage, et Maurice Maignen ne s'est pas encore décidé). L'évêque d'Angers, M<span style="font-size: small;"><sup>gr</sup> Angebault (directeur spirituel de Clément Myionnet), célèbre la messe. Le frère Clément Myionnet s'occupe de l'œuvre du patronage, aidé des deux cofondateurs.<o:p></o:p></span></span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-aZssxUW52oA/Ue5P1kTWd-I/AAAAAAAAB2o/lkq-VYtGiw8/s1600/Le-Prevost-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><br /></div>
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-aZssxUW52oA/Ue5P1kTWd-I/AAAAAAAAB2o/lkq-VYtGiw8/s1600/Le-Prevost-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-aZssxUW52oA/Ue5P1kTWd-I/AAAAAAAAB2o/lkq-VYtGiw8/s1600/Le-Prevost-2.jpg" /></a><span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Un an plus tard, Monsieur Le Prevost obtient le consentement de son épouse pour entrer dans la congrégation, après séparation de corps. Elle mourra quelques années plus tard réconciliée avec la foi. De plus, Monsieur Le Prevost démissionne en 1845 de son emploi de fonctionnaire aux cultes, obtenant une modeste pension. En septembre 1846, c'est au tour de Maurice Maignen de démissionner du ministère de la Guerre, et après un pèlerinage à Chartres, il entre dans la congrégation, située dans les locaux du patronage, rue du Regard.</span></span><br />
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><br /></span></span>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Un deuxième patronage est fondé à Grenelle, à la suite de la révolution de 1848. Un an plus tard, la communauté obtient la permission de garder le Saint-Sacrement et de faire célébrer la messe dans la petite chapelle du patronage de Grenelle. Il y a désormais quatre frères, avec l'arrivée d'un avocat, Louis Paillé. En <st1:metricconverter productid="1850, l" w:st="on">1850, l</st1:metricconverter>'arrivée de l'abbé Henri Planchat va leur permettre d'accueillir des prêtres et des frères. La congrégation s'appelle dès lors congrégation des religieux de Saint Vincent de Paul. Quatre religieux prononcent cette année-là leurs vœux perpétuels et trois autres leurs vœux temporaires.<o:p></o:p></span></span></div>
<div style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><br /></span></span>
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La communauté va s'étendre et s'affermir. Le patronage de la rue du Regard déménage </span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">auprès de l'église Notre-Dame-de-Nazareth. Il y a une centaine de jeunes ouvriers, deux cents apprentis et une cinquantaine de vieillards. Peu de temps après, un orphelinat est ouvert en proche banlieue avec une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-la-Salette.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<span style="color: black;"><br /></span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
<span style="color: black;">Jean-Léon Le Prevost est ordonné prêtre le 22 décembre 1860, à la chapelle de la Salette de Vaugirard. I<span style="font-size: small;">l ira faire un pèlerinage à Notre-Dame de la Salette quelques années plus tard. En 1869, il envoie des frères animer des cercles spirituels auprès des zouaves pontificaux et se rend à Rome, pour prier au tombeau de saint Pierre. Il célèbre la messe dans les différentes basiliques et reçoit la communion des mains du pape Pie IX, le Jeudi Saint.</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="color: black;"><br /></span><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
<span style="color: black;">La guerre de 1870 provoque des souffrances avec la mise à sac de la maison de Chaville, et ensuite la Commune de Paris provoque des insurrections au cours desquelles l'abbé Planchat est pris en otage et fusillé par les communards, deux mois plus tard.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span><br /></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-82sbzIyZMFY/Ue5P3iIRAyI/AAAAAAAAB2w/zA_BHCbD8YU/s1600/450px-%2525C3%252589glise_Notre-Dame-de-la-Salette_%252528Paris%252529_5.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-82sbzIyZMFY/Ue5P3iIRAyI/AAAAAAAAB2w/zA_BHCbD8YU/s1600/450px-%2525C3%252589glise_Notre-Dame-de-la-Salette_%252528Paris%252529_5.jpg" height="200" width="131" /></a><a href="https://4.bp.blogspot.com/-82sbzIyZMFY/Ue5P3iIRAyI/AAAAAAAAB2w/zA_BHCbD8YU/s1600/450px-%2525C3%252589glise_Notre-Dame-de-la-Salette_%252528Paris%252529_5.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Jean-Léon Le Prevost meurt en 1874, entouré des siens. Ses funérailles sont suivies par une foule d'ouvriers.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: currentColor; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span> </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La tombe du Vénérable Jean-Léon Le Prévost se trouve dans le sanctuaire de l'église Notre-Dame Réconciliatrice de La Salette.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<span style="color: black;"></span> </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<i><span style="color: black; font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Notre-Dame-de-la-Salette</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
<span style="font-size: 11pt;"><span style="color: black;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">2<span id="goog_761431626"></span><span id="goog_761431627"></span>7, rue de Dantzig<span class="pp-place-title6">, 15<sup>ème</sup> arr.</span></span></em></span></span><span class="pp-place-title6" style="font-family: 'Courier New', Courier, monospace;"><o:p></o:p></span></span></div>
</div>
<!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F1.bp.blogspot.com%2F-aZssxUW52oA%2FUe5P1kTWd-I%2FAAAAAAAAB2o%2Flkq-VYtGiw8%2Fs1600%2FLe-Prevost-2.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://1.bp.blogspot.com/-aZssxUW52oA/Ue5P1kTWd-I/AAAAAAAAB2o/lkq-VYtGiw8/s1600/Le-Prevost-2.jpg" --><!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F4.bp.blogspot.com%2F-YaZeb5EhTAo%2FUe5gUpP0QcI%2FAAAAAAAAB3Q%2FxkUuc1W3Pdw%2Fs1600%2FI-Grande-3308-jean-leon-le-prevost-serviteur-de-dieu-et-des-pauvres.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://4.bp.blogspot.com/-YaZeb5EhTAo/Ue5gUpP0QcI/AAAAAAAAB3Q/xkUuc1W3Pdw/s1600/I-Grande-3308-jean-leon-le-prevost-serviteur-de-dieu-et-des-pauvres.jpg" --><!-- Blogger automated replacement: "https://images-blogger-opensocial.googleusercontent.com/gadgets/proxy?url=http%3A%2F%2F4.bp.blogspot.com%2F-82sbzIyZMFY%2FUe5P3iIRAyI%2FAAAAAAAAB2w%2FzA_BHCbD8YU%2Fs1600%2F450px-%252525C3%25252589glise_Notre-Dame-de-la-Salette_%25252528Paris%25252529_5.jpg&container=blogger&gadget=a&rewriteMime=image%2F*" with "https://4.bp.blogspot.com/-82sbzIyZMFY/Ue5P3iIRAyI/AAAAAAAAB2w/zA_BHCbD8YU/s1600/450px-%2525C3%252589glise_Notre-Dame-de-la-Salette_%252528Paris%252529_5.jpg" -->Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-68530467576664507422013-07-31T09:39:00.000+02:002013-07-31T10:05:27.379+02:00Comtesse Élisa de Lariboisière<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-YgID_Hoh3Ds/Ue5wsY2GtiI/AAAAAAAAB3c/e1-3DS6X3rA/s1600/Chapelle+Hopital+Lariboisiere.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="217" src="http://2.bp.blogspot.com/-YgID_Hoh3Ds/Ue5wsY2GtiI/AAAAAAAAB3c/e1-3DS6X3rA/s1600/Chapelle+Hopital+Lariboisiere.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">C'est après l'épidémie de choléra
de 1832 qui sévit à Paris que l'on prit conscience de l'insuffisance des
hôpitaux pour les habitants de la rive droite. On décida de construire Rue
Ambroise Paré un hôpital selon les théories hygiénistes modernes (segmentation
des bâtiments reliés entre eux par des galeries) et sur un principe pavillonnaire.
Il ouvrit ses portes en 1854.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">C'est à l'architecte
Martin-Pierre Gauthier que fut confiée la construction de ce nouvel hôpital. Il
porte le nom de Lariboisière en souvenir de la Comtesse Elisa Roy, née le 22
janvier 1794, à Paris, Comtesse de Lariboisière, fille d'Antoine Roy, ministre
des Finances à la Restauration, et épouse du comte Lariboisière, fils d'un
général d'Empire.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La Comtesse, femme intelligente
et raffinée, est toujours restée dans l'ombre de son époux et elle n'eut pas
d'enfant. Elle eut une vie sociale bien remplie, tenant salon littéraire et
s'occupant sans ostentation d'œuvres sociales.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
La Comtesse de Lariboisière qui
de son vivant s'était distinguée par ses charités décède le 27 décembre 1851
sans héritier. Elle laisse par son testament la plus grande partie de sa fortune
pour la fondation d'un hôpital de Paris (2 600 000 F or, soit le quart du coût
total de l’hôpital). Cet hôpital élevé conformément à sa dernière volonté est
l'un des plus beaux de Paris à son époque et reçut le nom d'Hôpital
Lariboisière.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Dans la chapelle de cet hôpital se trouve le tombeau de sa fondatrice.
Sur le sarcophage, le groupe "la Charité" a été sculpté par Carlo
Marochetti, en 1853.</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Chapelle de l'Hôpital Lariboisière – 10<sup><span style="font-size: x-small;">ème</span></sup> arr.</span></i></div>
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-22840995436546175722013-07-31T09:38:00.000+02:002013-07-31T10:06:12.195+02:00Père Jules Chevalier<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: left;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-wIDUptRw5ac/Ue_xWJGT86I/AAAAAAAAB3w/pQt7O_zRNtg/s1600/Jules_Chevalier.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-wIDUptRw5ac/Ue_xWJGT86I/AAAAAAAAB3w/pQt7O_zRNtg/s1600/Jules_Chevalier.jpg" width="246" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Père Jules Chevalier,
ancien vicaire d'Issoudun et fondateur des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus </i>(en abrégé, MSC) <i style="mso-bidi-font-style: normal;">qui animent toujours son sanctuaire est
considéré comme Serviteur de Dieu. En effet, le 25 mai 2012 a été ouvert son
Procès en béatification.</i></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">D'origine
modeste, Jules Chevalier est né le 15 mars 1824, à Richelieu (Touraine).
Apprenti cordonnier, il désire devenir prêtre, mais ce rêve semble
irréalisable, tant sont modestes les revenus de sa famille. La chance de sa
vie, c'est le départ de la famille pour la région de Vatan (en Berry, près
d'Issoudun) en 1841, son père ayant été nommé garde-forestier.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Jules
Chevalier entre au Grand séminaire de Bourges, en 1846.<o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Ordonné
prêtre le 14 juin 1851, il souhaite fonder une communauté de missionnaires. Après
des débuts difficiles, sa congrégation – fondée le 8 décembre 1854 – est reconnue
par le pape Pie IX, en 1869.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La
congrégation religieuse dont il est à l'origine ne prend sa véritable dimension
internationale qu'à partir de 1880. A cette date, la politique anticléricale
poursuivie par Jules Ferry, sous la présidence de Jules Grévy, conduit à l'exil
les congrégations religieuses non officiellement reconnues par le gouvernement
de la République. Les membres de sa congrégation se dispersent alors dans
divers pays européens ou sont envoyés en mission à travers le monde. C'est
ainsi que certains se retrouvent en Papouasie-Nouvelle Guinée, territoire non
explorée à cette époque.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Le Père Jules
Chevalier eut à combattre jusqu'à sa mort, le 21 octobre 1907, à l'âge de 83
ans, le rationalisme, l'indifférence et l'anticléricalisme.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">La
congrégation des MSC, créée par Jules Chevalier est aujourd'hui présente
dans 55 pays d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Océanie ainsi qu'en Amérique.</span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"></span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Missionnaires du Sacré-Cœur - </i><i style="mso-bidi-font-style: normal;">9 rue des roses, 8<span style="font-size: small;"><sup>ème</sup>
arr.</span></i></span></div>
</div>
Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-66337496442581545172012-04-24T11:51:00.000+02:002012-04-24T12:03:47.545+02:00Bienheureux Pierre-Adrien Toulorge<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-xCGPAfhICkM/T5Z2xwZ4pvI/AAAAAAAAB0Y/1-BbLZYDyus/s1600/toulorge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400px" src="http://4.bp.blogspot.com/-xCGPAfhICkM/T5Z2xwZ4pvI/AAAAAAAAB0Y/1-BbLZYDyus/s400/toulorge.jpg" width="303px" /></a></div>
<br />
L'abbé Pierre-Adrien Toulorge (1757-1793), de l’Ordre des Prémontrés, guillotiné pendant la Révolution Française, en 1793, sera béatifié le 29 avril 2012. La célébration solennelle se déroulera sous la présidence du cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui viendra spécialement de Rome et représentera le pape Benoît XVI.<br />
<br />
L'Ordre de Prémontré sera représenté par Monseigneur Thomas Handgrätinger, Abbé général de l'ordre de Prémontré et un grand nombre de frères venus du monde entier.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-T1Lpe-sJxog/T5Z21o710ZI/AAAAAAAAB0g/QOarjnVCUZo/s1600/Bx+Pierre-Adrien+Toulorge.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320px" src="http://3.bp.blogspot.com/-T1Lpe-sJxog/T5Z21o710ZI/AAAAAAAAB0g/QOarjnVCUZo/s320/Bx+Pierre-Adrien+Toulorge.jpg" width="212px" /></a></div>
Le père Toulorge refusa la « Constitution civile du Clergé » qui exige le serment des prêtres. Lorsqu'il entend parler de la loi du 26 août 1792 condamnant à la déportation tous les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment, il part pour l'île anglaise de Jersey. Puis il débarque clandestinement à Portbail, puis s'enfonce dans le maquis. L'année suivante, en septembre 1793, il est capturé et jugé.<br />
<br />
A Coutances, la foule est muette d'émotion en voyant ce jeune prêtre aller à la mort avec sérénité et paix. Conduit au pied de l'échafaud, revêtu d'une longue redingote verte, boutonnée jusqu'au col, le père Toulorge dit seulement : «<i> Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Église. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis.</i> » Après l'exécution, le bourreau saisit la tête sanglante par les cheveux et la montre à la foule. Il est quatre heures et demie. Une charrette emporte le corps au cimetière Saint-Pierre de Coutances.<br />
<br />
<i>L'ordre de Prémontré est sans doute l'une des moins connues des grandes familles religieuses qui ont contribué à faire de la France l'un des foyers les plus féconds de l'histoire de l'Eglise.</i><br />
<br /></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-22054805500321468962012-04-19T11:31:00.005+02:002012-04-19T11:46:43.960+02:00Jérôme Lejeune<a href="http://4.bp.blogspot.com/-gNZS1a3VKEE/T4_cPuhoeYI/AAAAAAAABz4/2jxI_QPx534/s1600/J%25C3%25A9r%25C3%25B4me%2BLejeune.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5733043013411174786" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 270px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-gNZS1a3VKEE/T4_cPuhoeYI/AAAAAAAABz4/2jxI_QPx534/s400/J%25C3%25A9r%25C3%25B4me%2BLejeune.bmp" border="0" /></a><em>Le procès diocésain pour la cause de béatification et de canonisation du prof. Jérôme Lejeune (1926-1994), a été conclu le mercredi 11 avril 2012, à Paris, en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette enquête diocésaine décidée par l’archevêque de Paris fut ouverte le 28 juin 2007 en réponse aux nombreuses demandes d’ouverture d’un procès de canonisation émanant de nombreux catholiques dans le monde.</em><br /><br /><div>La cause depuis ce jour est portée par un acteur qui est l’Association des Amis du Professeur Jérôme Lejeune. Depuis l’ouverture de cette cause, il y a presque 5 ans, des témoignages venant du monde entier ne cessent d’affluer à la postulation. Une prière, approuvée par le cardinal André Vingt-Trois et traduite en 5 langues, a été composée pour demander des grâces par l’intercession de Jérôme Lejeune.</div><br /><div>Le mercredi 11 avril 2012, en la cathédrale Notre-Dame, le diocèse de Paris a célébré la fin de l’enquête diocésaine de la cause de béatification et de canonisation de Jérôme Lejeune. Il s’agit de la dernière session de cette enquête, qu’on appelait autrefois le « procès diocésain ». Au cours de cette session de clôture, les caisses contenant toutes les informations recueillies au cours de l’enquête ont été scellées solennellement.</div><br /><div>Cette étape est importante, car elle marque la fin d’un immense travail, mais il faut préciser qu’à ce point, l’Eglise ne s’est pas encore prononcée sur la qualité des vertus du Serviteur de Dieu. Elle ne le fera qu’au terme d’un très long travail d’étude de tous les documents qui ont été recueillis durant l’enquête diocésaine et qui vont être envoyés à la Congrégation pour les Causes des Saints, à Rome.</div><br /><div>La Congrégation des causes des saints nommera un rapporteur pour rédiger la positio, avant de se prononcer sur l’héroïcité des vertus du professeur. Il faudra ensuite la reconnaissance d’un miracle dû à son intercession pour que Jérôme Lejeune soit déclaré bienheureux.<br />Marié et père de famille, Jérôme Lejeune était médecin et chercheur. Père de la génétique moderne, il a été notamment lauréat du prix Kennedy 1962 pour la découverte de la cause chromosomique de la trisomie 21, cette terrible maladie génétique plus connue sous le nom de mongolisme. Connu pour avoir soigné et accompagné de très nombreux patients atteints de déficience intellectuelle et pour son engagement en faveur du respect de la vie humaine, il a été membre de l’Académie des Sciences morales et politiques et honoré de nombreux titres internationaux.</div><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5733043167047362898" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 352px; CURSOR: hand; HEIGHT: 293px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-g9v73rZRQAc/T4_cYq3WqVI/AAAAAAAAB0E/0mfg18Fwo0Y/s400/Lejeune%2BJean%2BPaul%2BII.jpg" border="0" /><br />Le prof. Lejeune est également connu pour son combat pour la « défense de la vie humaine dès sa conception et jusqu'à sa fin naturelle ». Il s'opposera à l'avortement et se montra particulièrement virulent lors du vote de la loi Veil, en 1975. Son combat l'écarte d'un prix Nobel qu'il aurait peut-être obtenu s'il n'avait affiché ses positions aussi ouvertement.<br /><br /><div>La carrière de Jérôme Lejeune fut un subtil va-et-vient entre science et religion, entre raison et foi.</div><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5733044266492957522" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 288px; CURSOR: hand; HEIGHT: 190px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-_hZ46jVlG0I/T4_dYqnnE1I/AAAAAAAAB0Q/3bRlsX25dqg/s400/Jean-paul%2BII%2BTombe%2BLejeune.jpg" border="0" /><br />Le 22 août 1997, à l’occasion de son voyage en France pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), le pape Jean-Paul II est allé se recueillir, « à titre privé » à Châlo Saint Mars (Essonne) sur la tombe de son ami, qu’il avait nommé comme premier Président de l’Académie pontificale Pro Vita. Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes s'était alors insurgée: « En décidant de se rendre sur la tombe du professeur Lejeune, le pape relance le débat sur l'avortement qui a déchiré en son temps notre pays et que personne ne souhaite voir raviver. »Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-13408020527480054562012-03-18T19:32:00.003+01:002012-03-18T19:34:52.964+01:00Saint Germain de Paris<div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-e6MEwAR2I8w/T2YqeNCUJCI/AAAAAAAABzg/Qi0-aXvmrN0/s1600/Saint%2BGermain%2Bde%2BParis.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721307075004605474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 212px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-e6MEwAR2I8w/T2YqeNCUJCI/AAAAAAAABzg/Qi0-aXvmrN0/s320/Saint%2BGermain%2Bde%2BParis.bmp" border="0" /></a><em>Germain de Paris, également appelé Germain d'Autun, né à Autun en 496, mort à Paris en 576, est un homme d'Eglise de l'époque mérovingienne, évêque de Paris en 555, fondateur, sous le règne de Childebert Ier, d'une abbaye qui portera ensuite son nom, la future abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Il a été canonisé par l'Eglise.</em><br /><br />Lorsque Germain devient évêque de Paris vers 552, la continuité de l’épiscopat est assurée depuis trois siècles, et la cité, qui a été promue par Clovis au rang de capitale du Regnum Francorum, est déjà fortement marquée par l’empreinte chrétienne.<br /><br />On connaît assez mal ce prêtre, abbé du monastère Saint-Symphorien d’Autun, sa ville natale. Déjà réputé pour son ascèse, sa piété et ses miracles, c’est sans doute le roi Childebert, fils de Clovis, qui l’impose alors au diocèse de Paris, après une longue série d’évêques très effacés. Comme d’autres évêques contemporains, il contribue au développement du culte des saints gaulois, canalisant la dévotion du peuple vers des saints protecteurs, son prédécesseur Marcel en particulier.<br /><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-rabjIAWRPug/T2YqpvSWWFI/AAAAAAAABzs/emEvXvX3h0Y/s1600/Saint%2BGermain.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721307273177225298" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 165px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-rabjIAWRPug/T2YqpvSWWFI/AAAAAAAABzs/emEvXvX3h0Y/s320/Saint%2BGermain.JPG" border="0" /></a>Germain consacre l'église Saint-Germain des-Prés en 538 sous le titre de Sainte-Croix et de Saint-Vincent, et il y fut lui-même inhumé lorsqu'il mourut en 576.<br />Son corps y est solennellement placé, au VIIIe siècle, dans le chœur, en présence de Pépin le Bref et du futur Charlemagne. Une dalle, située dans la chapelle de Saint-Symphorien, le rappelle.<br /><br /><em>Eglise Saint-Germain des-Prés<br />3, place Saint-Germain -des-Prés, 6ème arr.<br />M° Saint-Germain -des-Prés</em></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-1768173368575475792012-03-18T19:24:00.001+01:002012-03-18T19:29:45.462+01:00Bienheureuse Marie Thérèse de Soubiran<p align="left"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-w3EXRKjwb5Y/T2YpeaB_9zI/AAAAAAAABzU/qwhD-TfL5hs/s1600/Bse%2BMarie%2BTh%25C3%25A9r%25C3%25A8se%2Bde%2BSoubiran.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721305978981316402" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 258px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-w3EXRKjwb5Y/T2YpeaB_9zI/AAAAAAAABzU/qwhD-TfL5hs/s400/Bse%2BMarie%2BTh%25C3%25A9r%25C3%25A8se%2Bde%2BSoubiran.bmp" border="0" /></a></p>Née le 16 mai 1834 à Castelnaudary, Marie Thérèse de Soubiran désirait se faire carmélite. A vingt ans, obéissante envers son oncle, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s'initier à ce genre de vie en Belgique. A son retour, elle fonde la congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l'éducation des enfants pauvres et au soin des malades.<br /><br />Mais la fondatrice va être supplantée par son assistante, Julie Richer et chassée de sa Congrégation. Après quelque temps de désarroi, elle vient à Paris demander asile aux Sœurs de Notre-Dame-de-Charité-du-Refuge, 109 rue Saint-Jacques (1874). Elle y fait profession religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée. Elle meurt de phtisie le 7 juin 1889 ne laissant apparemment personne inconsolable.<br /><br />Réhabilitée dès 1891, Marie Thérèse de Soubiran repose à Villepinte (diocèse de Saint-Denis) dans la chapelle du sanatorium de Marie-Auxiliatrice. Le 20 octobre 1946, le Pape Pie XII la proclame bienheureuse.<br /><br /><em>Congrégation Sœurs Marie-Auxiliatrice<br />27 Rue Maubeuge, 9ème arr.<br />M° Notre Dame de Lorette</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-70895017401543520702012-03-18T18:51:00.004+01:002012-03-18T18:58:39.789+01:00Saint Bernard de Clairvaux<div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-wkBoC5jjZAM/T2YhQK78cII/AAAAAAAABxc/mZ7O9mnl5a0/s1600/Saint%2BBernard.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721296938318196866" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 321px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-wkBoC5jjZAM/T2YhQK78cII/AAAAAAAABxc/mZ7O9mnl5a0/s400/Saint%2BBernard.jpg" border="0" /></a>Bernard est né à Fontaines, près de Dijon, en 1090. A vingt-trois ans, il se fit moine à Cîteaux, avec ses frères et de nombreux compagnons. L'arrivée de ce groupe marqua le départ de l'expansion de l'Ordre cistercien. A vingt-cinq ans, Bernard fut nommé abbé de Clairvaux, une fondation de Cîteaux. Il conserva cette charge jusqu'à sa mort en 1153.<br /><br />Le rayonnement de Bernard fut considérable. A la fin de sa vie, plus de cent-soixante abbayes étaient rattachées à Clairvaux. Il écrivit des centaines de lettres, à des papes, à des rois, comme à des inconnus, à travers l'Europe entière.<br />Il participa activement en 1146-1147 aux préparatifs de la seconde croisade : c'est en mémoire de son passage présumé à La Chapelle Saint-Denis et à Montmartre en 1147 que l'église Saint Bernard de La Chapelle fut, au XIXe siècle, placée sous son patronage.<br />Canonisé le 18 janvier 1174 par Alexandre III et déclaré docteur de l’Église en 1830 par Pie VIII, il laisse une œuvre littéraire exceptionnelle, qui comprend notamment une célèbre série de sermons sur le Cantique des Cantiques.<br /></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721297212894389826" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 264px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-ux15vFxP1IQ/T2YhgJ0ApkI/AAAAAAAABxo/v65Pe5RYqdo/s400/Evacuation%2BEglise%2BSaint-Bernard%2B1996.jpg" border="0" /></div><br /><div>Le 28 juin 1996, trois cents étrangers en situation irrégulière - en majorité des Maliens et des Sénégalais - commencent l'occupation de l'église Saint-Bernard pour demander leur régularisation. Le 23 août 1996, à 7h30 du matin, suite à un arrêté d'expulsion pris d'urgence, près de 1 500 CRS sont déployés, pour ouvrir à coups de hache la porte de l'église et évacuent de force les trois cents occupants. Des cars de CRS emmènent les sans-papiers au centre de rétention de Vincennes, qui a brûlé depuis.<br />Ce jour est devenu une date importante dans le mouvement des étrangers en situation irrégulière en France. L'épisode eut un écho international. </div><br /><div></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721297496340305218" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-kDokA8kc-fY/T2YhwpuyFUI/AAAAAAAABx0/_-EBU1Co7Ks/s400/Evacuation%2BEglise%2BSaint%2BBernard.jpg" border="0" /><em>Eglise Saint-Bernard-de-la-Chapelle<br />12 rue Saint-Bruno, 18ème arr.<br />M° Barbès-Rochechouart, La Chapelle, Château-Rouge</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-87195837082264435402012-03-18T18:43:00.005+01:002012-03-18T18:50:33.714+01:00Sainte Rita<div><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-HCgVVhrJQ5c/T2YfWdBpEfI/AAAAAAAABw4/ORb91DDjYvM/s1600/messe-10.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721294847229891058" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 283px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-HCgVVhrJQ5c/T2YfWdBpEfI/AAAAAAAABw4/ORb91DDjYvM/s400/messe-10.jpg" border="0" /></a>Sainte Rita (diminutif de Margharita) est l’avocate des causes désespérée ou la sainte de l’impossible. Elle a été canonisée par Léon XIII en 1900.<br /><br />Née en 1457 à Cascia, petit village italien, elle est l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Paul Mancini, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche. Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle.<br />Paul est riche, mais prompt à s'emporter, et il s'est fait des ennemis dans la région. Une nuit, il est agressé et assassiné. Certains récits font état d'un guet-apens, d'autres d'une querelle qu'il aurait provoquée et à l'issue de laquelle il aurait été tué.<br />Rita continue de se consacrer à ses enfants, mais ces derniers sont bien décidés à venger la mort de leur père. Elle tente de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre. Elle prie pour qu'ils renoncent à leurs desseins. Ses deux fils meurent de causes naturelles durant l'année, emportés par une épidémie de peste après avoir imploré le pardon de leur mère.<br />Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement.<br /></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721295359417113234" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 282px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-xqy_O3hoK6M/T2Yf0REl2pI/AAAAAAAABxE/JdgkgvNdySU/s400/untitled.bmp" border="0" />Chaque année (premier dimanche de Novembre) à l’église Sainte Rita du XVe arrondissement de Paris, à l’occasion de la solennité de Saint François d’Assisse (1182-1226), une messe pontificale est célébrée spécialement pour les animaux par Mgr Dominique Philippe, archevêque primat de l'Eglise catholique gallicane de Paris.<br />Durant ce moment unique, il y a affluence rue François Bonvin. De nombreuses personnes assistent étonnés, devant l’église, au défilé de dromadaires, zèbres, lamas et même tortues, poissons, lapins, chats et chiens tous réunis pour la bénédiction.<br /><br /><em>Eglise</em><a name="EGLISE"></a><em> Catholique Gallicane<br />Paroisse Sainte Rita<br />27 rue François Bonvin – 15ème arr.</em></div><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721295675062060498" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 137px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-scH2CzIIXL0/T2YgGo8NhdI/AAAAAAAABxQ/frtRd8k2Wms/s400/messe-eglise-rita-messe-animaux1.jpg" border="0" /></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-601301713504432242012-03-18T18:32:00.008+01:002012-03-18T18:42:47.291+01:00Bienheureuse Hildegard Burjan<a href="http://2.bp.blogspot.com/-wOa-1c0Mz4I/T2Ydg4BiijI/AAAAAAAABws/zvrKgeDNezE/s1600/Hildegard%2BBurjan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721292827252656690" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 267px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-wOa-1c0Mz4I/T2Ydg4BiijI/AAAAAAAABws/zvrKgeDNezE/s400/Hildegard%2BBurjan.jpg" border="0" /></a> <em>Béatification d’une pionnière de l’aide sociale</em><br /><br />L’Autrichienne d’origine juive Hildegard Burjan (1883-1933), fondatrice de l’ordre Caritas Socialis et considérée comme une pionnière de l’aide sociale, a été béatifiée le 29 janvier 2012 lors d’une cérémonie à Vienne. Le décret papal de béatification décrit Hildegard Burjan comme un « vénérable serviteur de Dieu, épouse et mère » ayant œuvré à promouvoir « la dignité des femmes, les valeurs de la famille […] et le bien commun ».<br /><br /><div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721292569957982722" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 191px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-OpHTBFkY0iI/T2YdR5htYgI/AAAAAAAABwg/JrXOkRY4LsQ/s400/B%25C3%25A9atification%2BHB.jpg" border="0" />Hildegard Burjan fit ses études à l'Université de Zurich et se maria. A la suite d'une maladie elle découvrit le christianisme et fut baptisée en 1909. Etablie en Autriche, elle devint député, vivant son action politique comme un service de l'Evangile.<br /><br />Inspirée par la Rerum Novarum de Léon XIII, Hildegard Burjan défendit les travailleurs opprimés, puis créa en 1912 l'association des ouvrières chrétiennes à domicile. Elle constitua aussi un réseau d'assistance familiale et lutta contre le travail des mineurs.<br />Elle fonda en 1919 la congrégation des religieuses de la Caritas Socialis, tout en vivant pleinement sa vie de famille. Les médecins ayant recommandé à sa fille Lisa d'avorter, elle s'y refusa. Assoiffée de justice, elle reconnaissait Jésus dans les pauvres et les malades: "On n'aide pas les personnes au moyen des aumônes mais en leur redonnant confiance en elles, en leur faisant comprendre qu'elles sont quelqu'un, capable de faire quelque chose". </div><br /><div>Dans son homélie, l'Archevêque de Vienne a dit que la bienheureuse Hildegard Burjan prouve qu'il est possible d'atteindre la sainteté dans l'action politique: <em>"Elle a annoncé l'Evangile en agissant... Sa béatification vient à propos pour montrer que l'agir est le nœud de toute question. Elle fut une chrétienne qui convainquit sans trop de paroles car elle agissait. Il nous faut de nouveau apprendre aujourd'hui ce que signifie être disciples. Et pour ce, pas besoin de théories mais d'exemples et de personnes parlant par des actes".</em> </div></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-86381702779768418132012-03-18T18:18:00.010+01:002012-03-18T18:30:47.745+01:00Edith Stein<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721288184147524738" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 228px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-dM1FQWDRU-k/T2YZSnHAvII/AAAAAAAABvM/MTsKhxC24Fo/s400/edithstein.jpg" border="0" /> Edith Stein nait à Breslau, dans l'Empire allemand, le 12 octobre 1891, dernière d’une famille de onze enfants. Ses parents sont des juifs pieux.<br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-vGEfnqjMaRQ/T2YZiQ1Ky5I/AAAAAAAABvY/klKEObTEbKg/s1600/Edith_Stein.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721288453045013394" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 233px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-vGEfnqjMaRQ/T2YZiQ1Ky5I/AAAAAAAABvY/klKEObTEbKg/s320/Edith_Stein.jpg" border="0" /></a>Edith fait preuve de grands dons pour l’étude, mais perd sa foi juive vers l’âge de 15 ans. Elle écrira plus tard : <em>"J’ai perdu la foi de mon enfance et j’ai cessé de prier en toute conscience, de façon délibérée".</em><br />Après le lycée classique, elle fait entre autres des études d’histoire, de psychologie et de philosophie. La recherche de la vérité centrée sur l’homme est une de ses grandes fascinations. En 1913, elle part pour Göttingen pour suivre des cours auprès du philosophe Edmund Husserl. Elle achève ses études en 1916 à Freiburg.<br />Ce succès est suivi par une suite d’événements et d’activités tels, le professorat et l’assistanat auprès du professeur Husserl. Elle donne des conférences dans plusieurs villes allemandes, sur la place de la femme.<br /><br /><div>Un des évènements les plus importants de sa vie fut sa conversion au catholicisme, par suite de deux faits. D’abord Edith est vivement touchée par l’attitude d’Anna, une de ses amies, devenue croyante quelques mois auparavant. A la suite de la mort de son mari, elle fait preuve d’une force intérieure incroyable. Mais l’évènement décisif fut la lecture de l’autobiographie de sainte Thérèse d’Avilla. </div><br /><div>A 31 ans, elle reçoit le baptême. Au bout de quelques années, elle décide d’entrer au Carmel de Cologne, le 14 octobre 1933, à l’âge de 42 ans.<br /><br />Devant la montée du nazisme, Edith Stein ne veut pas faire courir de risque à sa communauté. Elle part au Carmel d’Echt, aux Pays-Bas où elle arrive le 31 décembre 1938. C’est là qu’elle écrit son dernier grand livre "La science de la Croix". Elle écrit également son testament qu’elle achève le 9 juin 1939, par ces mots : <em>“Je demande au Seigneur qu’il accepte ma vie et ma mort, pour qu’il soit reconnu par les siens (…) et pour tous ceux que le Seigneur m’a donnés”.</em><br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-y2fgvPElg7w/T2YZ3U7NVRI/AAAAAAAABvw/HBJX31WkET0/s1600/Foto-Edith-Stein.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721288814921340178" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 225px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-y2fgvPElg7w/T2YZ3U7NVRI/AAAAAAAABvw/HBJX31WkET0/s320/Foto-Edith-Stein.jpg" border="0" /></a>Edith Stein reste à Echt jusqu’au 2 août 1942, jour où, avec sa sœur Rosa, elle est arrêtée par la Gestapo et déportée pour mourir martyre dans les chambres à gaz d’Auschwitz.<br />La raison de cette déportation fut la lettre de l’épiscopat hollandais dénonçant les déportations des juifs. Cette lettre fut lue dans toutes les églises du pays. C'est pourquoi plus de 300 religieux et religieuses d’origine juive furent arrêtées par les nazis. </div><br /><div>Le 1er mai 1987, la carmélite sœur Thérèse- Bénédicte de la Croix (Edith Stein) fut béatifiée par le pape Jean- Paul II à Cologne. Le 11 octobre 1998, elle fut canonisée par le même pape, Place St. Pierre à Rome. Avec la canonisation d’Édith Stein, une polémique est née, certains reprochant à Jean-Paul II d'avoir voulu « récupérer » la Shoah, à travers sa canonisation.<br /><em><br />Carmes, province de Paris<br />6 rue Jean Ferrandi, 6ème arr.</em></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-55340543501476280682012-03-18T17:02:00.005+01:002012-03-18T17:09:33.588+01:00Père Henri Caffarel<div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-C-LFZZLrsTo/T2YHuPSy6jI/AAAAAAAABuo/-NfLh9X_FJU/s1600/P%25C3%25A8re%2BCaffarel%2Bassis.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721268867581536818" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 322px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-C-LFZZLrsTo/T2YHuPSy6jI/AAAAAAAABuo/-NfLh9X_FJU/s400/P%25C3%25A8re%2BCaffarel%2Bassis.bmp" border="0" /></a><em>"Viens et suis-moi !".</em><br /><br />Né le 30 juillet 1903 à Lyon dans une famille chrétienne, Henri Caffarel a fait ses études au collège des Maristes. Après ses années de formation, il est ordonné prêtre à Paris par le Cardinal Verdier le 19 avril 1930. Il se consacre alors à la formation spirituelle des chrétiens laïcs, notamment dans le cadre de l’Action Catholique. Il prêche des retraites et guide beaucoup de jeunes qui le rencontrent. Ce sont ces jeunes qui, une fois mariés, font appel à lui pour obtenir des conseils dans leur vie de couple.<br /><br />Dès 1939, le Père Henri Caffarel réunit en groupe quelques foyers et peu à peu, il développe une véritable spiritualité conjugale fondée sur le sacrement de mariage. Les équipes de foyers se multiplient, et le Père Caffarel lance en 1945 une revue, L’Anneau d’Or, afin de diffuser largement ses enseignements.<br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-nku3nI59AmQ/T2YH_QMF9aI/AAAAAAAABu0/4qe6qX9NO7c/s1600/Caffarel%2BJean%2BXXIII.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721269159879636386" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 258px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-nku3nI59AmQ/T2YH_QMF9aI/AAAAAAAABu0/4qe6qX9NO7c/s320/Caffarel%2BJean%2BXXIII.bmp" border="0" /></a>En 1947, les groupes de foyers se structurent en un mouvement nommé les "Équipes Notre-Dame", doté d’une charte. La même année, le Père Caffarel crée un mouvement pour les jeunes veuves de guerre, devenu plus tard "Espérance et Vie". Afin de répondre à sa préoccupation constante − inviter les laïcs à une authentique vie spirituelle grâce à l’oraison quotidienne pour les conduire à la rencontre personnelle avec le Christ −, il lance en 1957 une nouvelle revue, Cahier sur l’oraison, puis il ouvre en 1966 une école de prière à Troussures, dans le diocèse de Beauvais, où il anime chaque année des "Semaines de prière" et donne des cours d’oraison.<br /><br />Les Équipes Notre-Dame, qui se sont progressivement répandues sur les cinq continents, sont encouragées par l’Église universelle lors d’un pèlerinage international à Rome en 1970, au cours duquel Paul VI prononce un important discours sur la sainteté du couple chrétien. En 1973, à 70 ans, le Père Caffarel quitte son service auprès de cette organisation après avoir assuré sa succession, mais il continue à initier les chrétiens à l’oraison.<br /></div><br /><div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721269521804104866" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-Sfvq1MqyGJ8/T2YIUUdnFKI/AAAAAAAABvA/DLD2pe29vIs/s400/Henri%2BCaffarel%2BPaul%2BVI.bmp" border="0" />Le Père Caffarel meurt le 18 septembre 1996 à Troussures, où il est enterré. Dans son éloge funèbre, le Cardinal Jean-Marie Lustiger le qualifie de "prophète du 20ème siècle".<br /><br />La Cause de béatification de ce "Serviteur de Dieu" a été ouverte le 25 avril 2006 par le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (avec l'accord de l'évêque de Beauvais et de la Congrégation pour les causes des saints).<br /><br /><em>Association « Les Amis du Père Caffarel »<br />49, rue de la Glacière (7e étage), 13ème arr.</em></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-3150545005042222922012-03-18T16:54:00.007+01:002012-03-18T17:01:49.693+01:00Saint Frère André<a href="http://3.bp.blogspot.com/-7APoaY5-cBE/T2YFnHNCa7I/AAAAAAAABuQ/8da5t4jcHjM/s1600/frere-andre.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721266546127563698" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 285px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-7APoaY5-cBE/T2YFnHNCa7I/AAAAAAAABuQ/8da5t4jcHjM/s400/frere-andre.jpg" border="0" /></a><em>Le 17 octobre 2010 le pape Benoît XVI a canonisé le frère André, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée sur la place Saint-Pierre devant 50 000 pèlerins. Il s'agit du premier homme québécois à devenir saint. </em><br /><br />Chaque année, deux millions de personnes de partout dans le monde viennent prier à l'oratoire Saint-Joseph-du-Mont-Royal, à Québec (Canada). Le fondateur de cette basilique, une des plus grandes dans le monde, est un humble frère qui a longtemps été portier du collège Notre-Dame.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721266677049317650" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 358px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-HEgqnxJW1IA/T2YFuu7N2RI/AAAAAAAABuc/UsCKcWDlSOI/s400/Canonisation.jpg" border="0" />Le frère André est le 9 août 1845 dans une famille très pauvre, sous le nom d'Alfred Bessette. De santé fragile, il est le neuvième d'une famille de 13 enfants. À l'âge de dix ans, il perd son père, puis, deux ans plus tard, sa mère. Il est recueilli par une de ses tantes. Déjà, il prie beaucoup et s'inflige des mortifications.<br />Il entre dans les ordres le 27 décembre 1870, comme frère convers de la congrégation de Sainte-Croix, et prend le nom de frère André. On lui confie la tâche de portier du collège Notre-Dame. Il doit notamment assurer la propreté des lieux, faire les courses, livrer le courrier, jouer le rôle de barbier et d'infirmier auprès des élèves.<br />En marge de ses activités, il reçoit des gens qui lui demandent de prier pour leur guérison ou celle de proches. Le frère leur remet une médaille de Saint-Joseph et un peu de l'huile qui brûle devant la statue du saint, leur suggérant de s'en frictionner. Certains disent en avoir été guéris, ce qui a contribué à sa réputation de thaumaturge.<br />Il emmène aussi ses visiteurs prier devant une statue de Saint-Joseph située sur un terrain en face du collège. C'est là que, grâce à des dons, il fera ériger une première chapelle en 1904. D'autres dons permettront de l'agrandir et d'y construire une crypte, dès 1914, ce qui deviendra l'oratoire tel qu'on le connaît aujourd'hui.<br /><br />Le frère André est mort le 6 janvier 1937.<br /><br /><em>Spes Sainte-Croix<br />47 boulevard de Picpus, 12ème arr.</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-79154293332738672432012-03-18T16:43:00.009+01:002012-03-18T16:54:04.690+01:00Cardinal Jean-Marie Lustiger<a href="http://4.bp.blogspot.com/-XpmXa6GvOOs/T2YDpsylfJI/AAAAAAAABts/ghzNcjllSI0/s1600/LUSTIGER.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721264391553645714" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 302px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-XpmXa6GvOOs/T2YDpsylfJI/AAAAAAAABts/ghzNcjllSI0/s400/LUSTIGER.jpg" border="0" /></a>Né dans une famille juive pratiquante, Aaron Lustiger est converti au catholicisme, sous le prénom de Jean-Marie, par sa famille d'accueil pendant la Deuxième Guerre mondiale.<br /><br />Après le lycée Pothier, à Orléans, il étudie les lettres à la Sorbonne avant d'entrer au séminaire des Carmes de l'Institut catholique de Paris. Il est ordonné prêtre le 17 avril 1954.<br /><br />Jusqu'en 1959, Jean-Marie Lustiger est aumônier parisien de la Paroisse universitaire, mais aussi aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne, ainsi que de grandes écoles telles que l'E.N.S. de Saint-Cloud, Fontenay, l'Ecole des chartes ou l'Ecole spéciale d'architecture. Il est ensuite nommé directeur du Centre Richelieu en 1959 et prend la responsabilité des aumôneries des nouvelles universités de la région parisienne. En 1969, il devient curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal.<br />Jean-Marie Lustiger devient archevêque de Paris le 27 février 1981. C'est le pape Jean-Paul II qui, le 2 février 1983, l'élève au rang de cardinal au titre des Saints Marcellin et Pierre, puis de Saint-Louis-des-Français, après le décès du cardinal Marty.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721264864631827730" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 372px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-I_NwSLXKUT0/T2YEFPJNrRI/AAAAAAAABuE/yqjPza7SUbE/s400/JM%2BLustiger%2BJPII.jpg" border="0" /> Défenseur acharné de l'entente entre juifs et catholiques, Jean-Marie Lustiger prend sa retraite en février 2005. Il meurt le 4 août 2007, à l'âge de 80 ans, des suites d'un cancer. Ses obsèques furent célébrées le 10 août 2007 en la cathédrale Notre-Dame de Paris par l'archevêque Mgr André Vingt-Trois, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le représentant du pape le cardinal Paul Poupard et le président Nicolas Sarkozy.<br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721264572393564658" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 352px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-CbXUFzZGU80/T2YD0OeLqfI/AAAAAAAABt4/zHqOmrcFqU0/s400/Obs%25C3%25A8ques%2BJML.jpg" border="0" /> Le cardinal Lustiger est inhumé dans la crypte de Notre-Dame de Paris, dans le caveau des archevêques de Paris.<br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-BSxJGumhaGM/T2YDdpyYy4I/AAAAAAAABtg/i0A-NlOXs_E/s1600/Cardinal%2BLustiger.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721264184589077378" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 166px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-BSxJGumhaGM/T2YDdpyYy4I/AAAAAAAABtg/i0A-NlOXs_E/s320/Cardinal%2BLustiger.JPG" border="0" /></a>Une plaque a été posée dans la cathédrale à la demande du Cardinal Lustiger avec le texte suivant :<em> </em><br /><em>« Je suis né juif. J’ai reçu le nom de mon grand-père paternel, Aron. Devenu chrétien par la foi et le baptême, je suis demeuré juif comme le demeuraient les Apôtres. J’ai pour saints patrons Aron le Grand Prêtre, saint Jean l’Apôtre, sainte Marie pleine de grâce. Nommé 139e archevêque de Paris par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, j’ai été intronisé dans cette cathédrale le 27 février 1981, puis j’y ai exercé tout mon ministère. Passants, priez pour moi.»<br />† Aron Jean-Marie cardinal Lustiger Archevêque de Paris</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-72601970370269442142012-03-18T16:36:00.008+01:002012-03-18T16:42:49.448+01:00Sainte Mary MacKillop<div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-ykKzq6lWK0Y/T2YBkvYlxaI/AAAAAAAABs8/aQilAeUNfY8/s1600/2274204-3x2-940x627.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721262107327317410" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 267px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-ykKzq6lWK0Y/T2YBkvYlxaI/AAAAAAAABs8/aQilAeUNfY8/s400/2274204-3x2-940x627.jpg" border="0" /></a>Dimanche 17 Octobre 2010, la bienheureuse Mary MacKillop a été canonisée comme sainte Mary de la Croix MacKillop par le Pape Benoît XVI sur la Place Saint Pierre à Rome en Italie. Elle devient ainsi la première sainte australienne, et des milliers de pèlerins venus d’Australie se pressaient autour de la Place Saint Pierre en applaudissant et en agitant leur drapeau national après que le Pape l’eut déclarée sainte.<br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Wv_U68GgXqg/T2YBwCia4gI/AAAAAAAABtI/CdZhWAXCZWs/s1600/mary%252520mackillop%252520article.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721262301447381506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 193px; CURSOR: hand; HEIGHT: 217px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-Wv_U68GgXqg/T2YBwCia4gI/AAAAAAAABtI/CdZhWAXCZWs/s320/mary%252520mackillop%252520article.jpg" border="0" /></a>Sainte Mary de la Croix MacKillop éduquait des enfants pauvres dans l’intérieur du pays australien vers la fin du XIXème siècle.<br /><br />Dans l’homélie du Pape, il est dit que sainte MacKillop (1842-1909) fut un modèle de zèle, de persévérance et de prière alors qu’elle se consacrait à l’éducation des pauvres dans ce difficile territoire de l’Australie rurale, inspirant ainsi d’autres femmes à la rejoindre dans ce qui fut la première communauté de femmes religieuses du pays. Elle s’occupa des besoins de chaque personne lui ayant été confiée, sans que lui importât la saison ou la santé, en lui donnant une formation aussi bien spirituelle qu’intellectuelle. Sa fête se célèbre le 8 août.<br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-M0CfgYgn_jg/T2YB5X9csQI/AAAAAAAABtU/OqNxVpeU7fw/s1600/Mary_mackillop.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721262461816713474" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 259px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-M0CfgYgn_jg/T2YB5X9csQI/AAAAAAAABtU/OqNxVpeU7fw/s320/Mary_mackillop.jpg" border="0" /></a>St. MacKillop était d’ascendance écossaise, ayant immigré en Australie avec ses parents. A 24 ans, elle commença à travailler avec un prêtre afin de donner une éducation gratuite aux pauvres des régions rurales du pays. Trois ans plus tard, il y avait 60 sœurs travaillant dans les écoles, les orphelinats et les centres d’accueil réservés aux femmes. Les nonnes se consacraient également à suivre les fermiers, les mineurs et d’autres travailleurs pauvres dans de lointaines contrées du pays afin d’éduquer leurs enfants. Son Ordre religieux est connu sous le nom des Sœurs de saint Joseph du Sacré Cœur. Elle souffrit d’une attaque et mourut en 1909.<br /><br />La Société de Saint Vincent de Paul en Australie a travaillé en collaboration avec son Ordre religieux. La Chapelle, au sein du siège à Paris, possède une relique de Sainte Mary Mackillop et la chapelle lui est consacrée.<br /><br /><em>Société de Saint-Vincent-de-Paul<br />120 avenue du Général Leclerc – 14ème arr.<br />M° Porte d’Orléans</em></div>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-67936318984290922682012-01-19T11:42:00.006+01:002012-01-19T11:53:17.602+01:00Bienheureux Basile Moreau<a href="http://4.bp.blogspot.com/-FnozdwnNcPU/Txf0v4d7P6I/AAAAAAAABsY/Pn2HB2pauM4/s1600/BasileMoreau.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5699292956909584290" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 279px; CURSOR: hand; HEIGHT: 389px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-FnozdwnNcPU/Txf0v4d7P6I/AAAAAAAABsY/Pn2HB2pauM4/s400/BasileMoreau.jpg" border="0" /></a><em>Prédicateur et éducateur de talent, ce prêtre est le fondateur de la famille religieuse de Sainte-Croix.</em><br /><br />Né en 1799 à Laigné-en-Belin, Basile Moreau est le neuvième d'une famille de quatorze enfants. Ses parents sont cultivateurs. Après le collège, il entre au séminaire du Mans et est ordonné prêtre en 1821, à l'âge de 22 ans. A Paris, il étudie la théologie chez les Sulpiciens puis, durant treize années, au séminaire, il enseignera successivement la philosophie, le dogme et l'Écriture sainte.<br />En 1835, il organise un groupe de prêtres auxiliaires pour prêcher des missions et à la demande de son évêque il assure la direction de la communauté des Frères de Saint-Joseph. Pour les services intérieurs, de la communauté et du pensionnat, il engage quelques femmes, les premières sœurs. Il propose à tous et à toutes les vœux de religion, qu'il prononcera lui même le 15 août 1840. L'association Sainte-Croix, du nom de la commune où elle est implantée, est née.<br /><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-WLAQT888MSU/Txf1Bxb8XoI/AAAAAAAABsw/ejY8cOhx3w8/s1600/Basile_Moreau_vitrail.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5699293264259866242" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-WLAQT888MSU/Txf1Bxb8XoI/AAAAAAAABsw/ejY8cOhx3w8/s320/Basile_Moreau_vitrail.jpg" border="0" /></a>La petite congrégation connait une croissance rapide. En plus de l'esprit d'union et de collaboration mutuelle, Basile Moreau veut donner aux prêtres, frères et sœurs de Sainte-Croix, une ferme confiance en la divine Providence.<br /><br />Mais en 1855 commence une douloureuse période pour le fondateur. Dissensions à l'intérieur de la congrégation, graves déboires financiers, accusations de mauvaises administrations, l'amènent à offrir sa démission de supérieur général, et il se retire, avec deux de ses sœurs, dans une petite maison à côté de l'Institution de Sainte-Croix. Sans amertume ni haine, et pardonnant à tous, il passe ses dernières années à donner des prédications dans les paroisses du Mans et des environs. Basile Moreau tombe malade en janvier 1873 et meurt vingt jours plus tard.<br /><br />Reconnu vénérable par le pape Jean-Paul II le 12 avril 2003, Basile Moreau a été proclamé bienheureux le 15 septembre 2007.<br /><br />Au cours du 20ème siècle, les congrégations de Sainte croix se développent considérablement. Elles sont présentes dans 14 pays dans le monde.<br /><br /><em>Congrégation de Sainte-Croix<br />Saint Michel de Picpus<br />47 Boulevard de Picpus – 12ème arr.<br />M° Picpus</em><br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5699293037478327666" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 149px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-rb1XZQqrw_8/Txf00knAtXI/AAAAAAAABsk/JpE2oGzkZ6A/s400/B%25C3%25A9atification.jpg" border="0" />Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-64937570731634051972012-01-19T11:38:00.001+01:002012-01-19T11:40:52.748+01:00Père Jacques Sevin<a href="http://4.bp.blogspot.com/-RoXas5NKoF8/Txfy-LdmZzI/AAAAAAAABsM/fH-CrhMIm9g/s1600/P.%2Bsevin.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5699291003503404850" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 273px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-RoXas5NKoF8/Txfy-LdmZzI/AAAAAAAABsM/fH-CrhMIm9g/s400/P.%2Bsevin.jpg" border="0" /></a><em>La Congrégation des causes des saints a voté mardi 10 janvier 2012 l’héroïcité des vertus du Père Jacques Sevin (1882-1951), fondateur des Scouts de France et l’un des pères du scoutisme catholique.</em><br /><br />Réunis dans la matinée du mardi 10 janvier 2012 au Vatican, les évêques et cardinaux membres de la Congrégation des causes des saints ont reconnu l’héroïcité des vertus du P. Jacques Sevin (1882-1951). Ce jésuite français est l’un des fondateurs, en 1920, du mouvement des Scouts de France.<br />Validé par les membres de la Congrégation des causes des saints, le statut de « vénérable » du P. Sevin doit encore être approuvé par le pape. C’est lors de la prochaine audience qu’il accordera au cardinal Angelo Amato, préfet du dicastère, probablement fin juin 2012, que le pape autorisera alors la congrégation à publier le décret reconnaissant les « vertus héroïques » du père du scoutisme catholique français.<br />Les responsables de la cause introduite dans les années 1990 à Rome devront alors proposer un miracle attribué à l’intercession du P. Sevin, qui sera examiné par la Congrégation pour les causes des saints, et permettra sa béatification.<br /><a name="eztoc24107239_2"></a><br />Le jésuite Jacques Sevin avait fait la connaissance en 1913 de Lord Robert Baden-Powell qui avait, dès août 1907, jeté les bases du scoutisme lors d’un camp expérimental rassemblant seulement une vingtaine de garçons.<br /><br />C’est en Belgique, en 1918, que le P. Jacques Sevin fondera dans la clandestinité la première troupe scoute catholique, en s’inspirant de l’ouvrage qu’il venait d’écrire : "Le scoutisme, étude documentaire et applications". Il reviendra ensuite en France où il sera l’un des fondateurs, en 1920, du mouvement des Scouts de France, fédérant les diverses expériences de scoutisme catholique qui y existent déjà depuis 1911.<br />En 1944, le père Sevin est également à l’origine d’un ordre religieux dont la spiritualité plonge ses racines dans le scoutisme, les Sœurs de Sainte-Croix de Jérusalem.<br /><br />Le scoutisme est une organisation mondiale et bénévole dont le but est le développement personnel des enfants et des adolescents par une éducation morale, physique, pratique et civique. Le mouvement scout compte aujourd’hui quelque 28 millions de membres répartis dans plus de 150 pays, dont près de 150 000 en France.<br />En France, les Scouts et guides de France (issus de la fusion, en 2004, des Scouts de France et des Guides de France, fondées en 1923) rassemblent 68 000 jeunes, ce qui en fait le principal mouvement de scoutisme. L’ensemble du scoutisme catholique en France représente environ 120 000 jeunes.<br /><br /><em>Siège des Scouts et Guides de France<br />65 rue de la glacière – Paris 13ème</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-729116247245553633.post-34038487943260882462012-01-19T11:35:00.001+01:002012-01-19T11:36:52.494+01:00Bienheureux Jacques Berthieu<a href="http://1.bp.blogspot.com/-ndZtVyykKb0/TxfyJsBVFGI/AAAAAAAABsA/0iDj2WglL2c/s1600/Jacques%2BBerthieu.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5699290101710132322" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 195px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-ndZtVyykKb0/TxfyJsBVFGI/AAAAAAAABsA/0iDj2WglL2c/s400/Jacques%2BBerthieu.jpg" border="0" /></a> Né à Polminhac (Cantal) en 1838, Jacques Berthieu fut prêtre au service du diocèse de Saint-Flour de 1864 à 1873, et entra au noviciat en 1873. Deux ans plus tard, il fut envoyé à Madagascar, où il se dévoua jusqu'à sa mort.<br /><br />Ses vingt-et-une années d'apostolat furent entrecoupées de trois exils, à cause des lois françaises antireligieuses et des guerres coloniales. En 1896, lors d’une révolte à Ambiatibe (Madagascar), privé de la protection d'un colonel français à qui le Père avait reproché sa conduite envers les femmes indigènes, il est pris par les rebelles. Il reçoit un coup de hache sur le front et des chrétiens divorcés se vengent des reproches du père Jacques Berthieu en l'insultant et en le frappant. Sur le chemin qui le conduit au chef de l'insurrection, il tombe épuisé, ne cessant de prier pour ses bourreaux qu'il appelle « mes enfants ». Pressé de rejeter sa religion, et sur son refus, il est alors fusillé.<br /><br />Jacques Berthieu, jésuite français fut béatifié par Paul VI le 17 octobre 1965, pendant le concile Vatican II. Ce premier martyr et bienheureux malgache doit être canonisé par le pape Benoit XVI prochainement. En effet, le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI a autorisé la promulgation du décret reconnaissant un miracle attribué à l'intercession de Jacques Berthieu.<br /><br /><em>Eglise Saint-Ignace<br />33 rue de Sèvres – 6ème arr.</em>Benoît Smereckihttp://www.blogger.com/profile/02711906943759203345noreply@blogger.com1