2013/08/24

Mgr Vladimir Ghika


Un prêtre de Paris béatifié à Bucarest le samedi 31 août 2013. Le décret sur son martyre, ouvrant la voie à sa béatification, a été signé le 27 mars 2013 par le pape François.

Issu d'une famille princière de Roumanie, Vladimir Ghika naît le jour de Noël 1873, à Constantinople où son père exerce des fonctions de diplomate. Baptisé et confirmé dans l'Eglise orthodoxe, la religion de ses parents, il arrive en 1879 en France, son futur pays d'adoption auquel il est déjà lié par sa mère. Etudiant à Toulouse puis à Paris, il acquiert une formation humaine et spirituelle subtile et profonde qui l'ouvre à l'Eglise catholique qu'il intègre en 1902.

Il entreprend des études ecclésiastiques à Rome qui se concluent par un doctorat de théologie, puis bien plus tard, en 1923, par une ordination sacerdotale pour le diocèse de Paris. Menant de front bien des activités diplomatiques, intellectuelles et apostoliques, il exerce son ministère à Paris, où sa vie est nourrie de multiples amitiés spirituelles et entrecoupée de nombreux voyages à Rome, en Australie, au Japon, en Argentine…

La seconde guerre mondiale le surprend dans une Roumanie vite soumise aux forces communistes. Très vite perçu comme un obstacle à l'affirmation de l'idéologie communiste, il est arrêté le 18 novembre 1952, accusé de haute trahison. Il subit un simulacre de procès en même temps que cinq autres prêtres. Menacé, battu au sang, torturé, il est condamné à trois ans d'incarcération. Il est emprisonné près de Bucarest, dans la prison de Jilava. Deux ans plus tard, le 16 mai 1954, soumis à des traitements d'une inhumanité inouïe, il meurt en martyr à l'âge de quatre-vingt ans.


Très sensible aux besoins du monde, Mgr Ghika se dépensa d'une manière incessante pour le soin des pauvres, des malades et des exclus, à Paris, à Rome, ou en Roumanie, méritant le titre de "Nouveau Monsieur Vincent". Durant sa vie de laïc, puis de prêtre, ce Prince de sang et familier des milieux diplomatiques, adversaire du nazisme comme du communisme a mis à profit ses nombreuses et influentes amitiés pour promouvoir toutes sortes d'initiatives. Il introduit ainsi les Filles de la Charité en Roumanie et plus tard s'installe à Villejuif où il séjourna trois ans en milieu ouvrier.

Dimanche 6 octobre 2013, à Notre-Dame de Paris : conférence de Mgr Brizard sur Mgr Vladimir Ghika à 17h et messe d'action de grâce à 18h30.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Louis-Marie Grignion est né en Bretagne, en 1673, à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Sa famille appartient à la petite bourgeoisie. Il est le second de dix-huit enfants.
 
Il est d'abord élève des Jésuites, à Rennes, avant d'aller se préparer au sacerdoce, à Paris. Il est ordonné prêtre en 1700, et se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient, alors, dans l'ouest et le centre de la France. Il prêche à Nantes et dans les communes alentour, et à Poitiers notamment. Il réorganise l'hôpital de cette ville et en est nommé aumônier.
 
Louis-Marie fait vœu de pauvreté, et ne s'occupera que des pauvres.
Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, purement hospitalière à l'origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra très vite son activité à l'enseignement des enfants pauvres.
 
De son côté, il poursuit une prédication itinérante dans l'ouest de la France qui s'avère efficace.
 
Pour confirmer ces résultats, il décide, en 1705, de réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. Son activité missionnaire lui vaut d'être nommé, par Clément XI, missionnaire apostolique pour la France. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : la Compagnie de Marie, congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au XIXe siècle).
 
Louis-Marie Grignon meurt à quarante-trois ans, épuisé par la fatigue et les pénitences, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), où il avait établi le foyer de ses activités, et où le pape Jean-Paul II est venu en pèlerinage, en septembre 1996. Il a été canonisé en 1947 par Pie XII.
 
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a célébré sa première messe, à l'autel de la Sainte Vierge, dans l'église de Saint Sulpice, à Paris, le 5 juin 1700. Une statue marque cet événement.

Père Louis Brisson

La cérémonie de béatification du fondateur de la Congrégation des Oblats et des Oblates de Saint François de Sales a eu lieu en la cathédrale de Troyes, le 22 septembre 2012.

En autorisant la béatification du père Brisson, Benoît XVI a rendu hommage à l'ensemble des actions qui, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, furent menées pour venir en aide aux jeunes travailleuse des usines de bonneterie auboise.

Louis Brisson est né à Plancy, le 23 juin 1817. Ses parents, fervents pratiquants, lui donne une solide éducation chrétienne. Il entre en 1831 au petit séminaire de Troyes.

Ordonné prêtre en 1840 à l'âge de 33 ans, imprégné par la spiritualité de Saint François de Sales, Louis Brisson devient en 1857 directeur de l'association catholique de Saint-François-de-Sales. Il va créer nombre d'ateliers et de maisons de familles pour accueillir les jeunes filles ouvrières, afin de les préserver de la dépravation ambiante. En 1866, il rencontre deux anciennes élèves de la Visitation, Léonie Aviat et Lucie Canuet. En découle la fondation de la congrégation des sœurs oblates, puis de la congrégation des oblats. Les deux congrégations vont rapidement essaimer des écoles, des pensionnats, des patronages et des missions à l'étranger : Autriche, Suisse, Angleterre, Allemagne.

D'une grande capacité intellectuelle, le père Brisson prend en charge l'organisation matérielle et économique des nouvelles structures. Il est capable d'offrir plusieurs centaine de repas par jour. Scientifique dans l'âme, il construit une horloge astronomique unique au monde, toujours visible à la maison mère à Troyes. Contrarié par des relations difficiles avec son autorité diocésaine durant près de dix ans, il est enfin reconnu par le pape Léon XIII comme "l'homme de la paix". Il souffre aussi tout particulièrement des persécutions religieuses, au début du XXe siècle, lors des dix dernières années de sa vie. Persécutions qui vont anéantir une grande partie de son œuvre. L'abbé Brisson s'éteint dans son village natal le 2 février 1908, à l'âge de 91 ans.
En 1903, suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, le pensionnat Saint François de Sales a été interdit et fermé, à Paris. Les sœurs l'ont maintenu malgré tout sous le nom de "Cours Thérèse Chappuis" rue de Sèvres puis rue Oudinot, les religieuses ayant quitté l'habit religieux pour maintenir leur tâche éducative auprès des jeunes. En 1963, il a été transplanté au 52 rue Vanneau, 7ème arr.  

Mère Saint-Louis


Louise-Elisabeth Molé (Mère Saint-Louis), fondatrice de la congrégation des sœurs de la charité de Saint-Louis a été béatifiée le dimanche 27 mai 2012, à Vannes.

Parisienne issue d'un milieu favorisé, Louise-Elisabeth de Lamoignon (1763-1825) se marie à quinze ans et devient comtesse de Molé.  Elle décrit son mari comme "l'homme le plus vertueux et le meilleur". Comme dans son enfance, elle visite les pauvres. Puis trois de ses cinq enfants meurent en bas âge. Et la Révolution française frappe : après la confiscation de ses biens et les séjours en prison, son époux, Edouard Molé, est guillotiné en 1794, après un procès sommaire. Chassée de son hôtel, elle se retrouve seule avec ses enfants dont l'aîné n'a que 13 ans.

Monsieur M. Xavier–Menaud de Pancemont, curé de sa paroisse de Saint-Sulpice, lui assure un accompagnement spirituel.


Ses enfants installés, Madame Molé se pose la question du choix d'un état de vie. Alors qu'elle aspire à la vie contemplative, l'abbé de Pancemont décèle en elle un charisme de fondatrice. Elle accepte alors de fonder à Paris un monastère qui allierait contemplation et service de charité, en venant en aide aux femmes fragilisées par la Révolution.

Nouveau rebondissement ! Nommé évêque à Vannes en 1802, Mgr de Pancemont l'appelle à le rejoindre pour fonder une œuvre d'éducation pour les jeunes filles qu'il voit errer sur le port de Vannes. La congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis naît le 25 mai 1803 à Vannes. En 1825, à la mort de Mère Saint-Louis (Son nom en religion), 56 religieuses ont fait profession dans la congrégation, 4 maisons sont consacrées à l'éducation des enfants et à la formation spirituelle.

L'œuvre de Mère Saint-Louis s'est poursuivie en France, et dans d'autres pays : Angleterre, Canada, États-Unis, Haïti, Madagascar, Mali, Sénégal, Martinique, Mexique de sorte qu'on peut dire que sa Congrégation a pris une dimension internationale.

Louise-Elisabeth de Lamoignon naît le 3 octobre 1763 dans l'hôtel particulier des Lamoignon à Paris, aujourd'hui Bibliothèque historique de la ville de Paris. Elle est baptisée le jour même à l'église Saint-Sulpice.

Saint Marcel

Neuvième évêque de Paris, Marcel (360-436) naît à Paris, rue de la Calandre (détruite par Hausmann), dans une humble famille vivant près du Petit-Pont. Nous le connaissons surtout par des légendes. Il aurait réalisé dès sa jeunesse toute une série de prodiges et de guérisons miraculeuses. Un exploit a particulièrement marqué la mémoire collective : alors qu'un énorme serpent du marais de Bièvre vient de dévorer le cadavre d'une pécheresse enterrée en grande pompe, l'évêque l'admoneste et se sert de son étole en guise de licou. Il purge la ville, entraînant le monstre dehors au soulagement des habitants. Ce monstre est l'image du mal combattu par saint Marcel.

Saint Marcel fut inhumé dans un cimetière sur lequel on construisit une église, Saint Marcel. Cette église se trouvait rue Collégiale, à l'angle du bd Saint-Marcel et de l'avenue des Gobelins. Cette église, détruite au XIXème siècle, fut reconstruite 500 mètres plus loin.

Saint Marcel a sa statue sur le trumeau du portail Saint Anne de Notre-Dame de Paris.
La silhouette de Saint Marcel apparaît aussi dans le vitrail qui orne la façade de l'église Saint Marcel, à Paris. Des reliques de saint Marcel sont contenues dans un reliquaire placé sous la tribune de l'église.

Eglise Saint Marcel
82 boulevard de l'Hôpital, 13ème arr.
M° Campo-Fornio

Bienheureux Scubilion Rousseau

Jeune homme chrétien, Jean-Bernard Rousseau (1797-1867) fait le catéchisme dans son village natal de Bourgogne, quand on lui présente les Frères qui viennent d’ouvrir une école dans une ville voisine. Il entre au noviciat de Paris en 1822. Après dix années d’enseignement dans des écoles élémentaires, le Frère Scubilion débarque à La Réunion, en juillet 1833 pour consacrer les trente-quatre années qui lui restent aux esclaves de cette île de l’Océan Indien.

On l’appelle le “catéchiste des esclaves”, il inaugure des classes du soir pour eux, ils y viennent en grand nombre, même après une longue journée de travail épuisant. Il invente des programmes et des techniques spécialement adaptés à leurs besoins et à leurs capacités, de façon à leur apprendre l’essentiel de la doctrine et de la morale chrétiennes, et les préparer à recevoir les sacrements. Il se les attache par ses manières aimables et pleines de respect pour eux. Après l’émancipation des esclaves, en 1848, il continue à s’occuper d’eux et à les aider à s’adapter à leur vie nouvelle de liberté et de responsabilité.

Jusqu'à sa mort, il œuvre à réconcilier anciens esclaves et anciens maîtres. En effet, il pense que les anciens esclaves doivent continuer à travailler dans les plantations, seule façon de maintenir une activité dans l'île.

Pendant les dernières années de sa vie, malgré une santé chancelante, il assiste le clergé local lorsqu’il rend visite aux malades, encourageant les vocations. À sa mort il est vénéré partout dans l’île comme un saint.

Jean-Paul II proclame Frère Scubilion "bienheureux" lors de son passage à La Réunion, le 2 mai 1989.

En 1822, Jean-Bernard Rousseau est novice chez les frères des Ecoles Chrétiennes, à Paris, faubourg Saint-Martin, dans le 10ème arrondissement.

Père Jean-Léon Le Prevost

 
« Notre vie, c’est la Charité. C’est la Charité qui nous pousse et nous presse, nous sommes mus par elle, si ardente, si puissante »
 
Jean-Léon Le Prevost naît le 10 août 1803, en Normandie. Son père possède une petite entreprise de teinturerie avec une cinquantaine d'ouvriers. Sa mère meurt en avril 1804, laissant deux orphelins, Jean-Léon et sa sœur Marie-Françoise. Son père se remarie avec une femme pieuse, Rosalie Duchatard, qui élève ses beaux-enfants avec amour. Il entre à neuf ans au pensionnat de Bolbec, puis au collège royal de Rouen. Mais l'entreprise paternelle fait faillite, et le père de Jean-Léon Prevost meurt désespéré en 1822. Le jeune homme laisse sa petite part d'héritage à sa sœur et part gagner sa vie comme professeur en Alsace, puis au collège de Lisieux, où il sent un premier appel au sacerdoce, suivi d'une crise religieuse. Il est engagé en 1825 à Paris comme secrétaire de Mgr Frayssinous, premier aumônier du roi. Le Prevost fréquente les théâtres et les cercles littéraires parisiens. Il rencontre même Victor Hugo, qui à l'époque était un fervent orléaniste. Mais c'est une rencontre avec un jeune étudiant, Victor Pavie, qui va orienter sa vie. Celui-ci avec d'autres étudiants et universitaires, tout aussi épris de littérature que Jean-Léon Le Prevost, va le remettre sur le chemin d'une foi plus profonde.
 
Jean-Léon Le Prevost assiste aux sermons de Lacordaire, fréquente le comte de Montalembert, préoccupé de la question sociale d'un point de vue chrétien, et croise Frédéric Ozanam.
 
Cependant, le 19 juin 1834, Jean-Léon Le Prevost épouse Mlle Aure de Laffond qui a dix-sept ans de plus que lui... ce qui provoque la perplexité de ses amis. Il explique qu'elle l'a soigné pendant une de ses dernières maladies. Recherche-t-il une seconde mère ? Toujours est-il que la vie conjugale est fort difficile, d'autant que sa femme est éloignée de la foi, mais s'en approchera à la fin de sa vie. Ses amis autour de Frédéric Ozanam l'invitent à participer à leurs premières conférences de Saint-Vincent-de-Paul, où il visite les taudis parisiens, à l'instar de Sœur Rosalie qu'il côtoie, ce qui va faire mûrir son caractère et approfondir ses dispositions.

Il fonde avec Frédéric Ozanam l'œuvre des orphelins qui éduque une vingtaine d'apprentis, lui-même y enseigne. C'est le noyau des futurs « patronages ». Monsieur Le Prevost devient vice-président du conseil général de la société de Saint Vincent de Paul en 1835, alors que les nouveaux membres affluent, puis laisse la place à Frédéric Ozanam. C'est à cette époque qu'il tisse des liens d'amitié avec Maurice Maignen, lui aussi préoccupé de la question sociale et de la réponse de l'Église, en ces débuts de révolution industrielle. Un commerçant angevin de trente ans, Clément Myionnet, fonde et anime une conférence à Angers et songe à fonder une congrégation masculine, sur le modèle des Filles de la Charité. Il rencontre Jean-Léon Le Prevost, en 1844, à Paris.

Un an plus tard, Jean-Léon Le Prevost, Maurice Maignen et Clément Myionnet sont à genoux devant le reliquaire de saint Vincent de Paul, leur patron, pour fonder la nouvelle congrégation, dont l'unique frère est Clément Myionnet (Monsieur Le Prevost est retenu par les liens du mariage, et Maurice Maignen ne s'est pas encore décidé). L'évêque d'Angers, Mgr Angebault (directeur spirituel de Clément Myionnet), célèbre la messe. Le frère Clément Myionnet s'occupe de l'œuvre du patronage, aidé des deux cofondateurs.


Un an plus tard, Monsieur Le Prevost obtient le consentement de son épouse pour entrer dans la congrégation, après séparation de corps. Elle mourra quelques années plus tard réconciliée avec la foi. De plus, Monsieur Le Prevost démissionne en 1845 de son emploi de fonctionnaire aux cultes, obtenant une modeste pension. En septembre 1846, c'est au tour de Maurice Maignen de démissionner du ministère de la Guerre, et après un pèlerinage à Chartres, il entre dans la congrégation, située dans les locaux du patronage, rue du Regard.

Un deuxième patronage est fondé à Grenelle, à la suite de la révolution de 1848. Un an plus tard, la communauté obtient la permission de garder le Saint-Sacrement et de faire célébrer la messe dans la petite chapelle du patronage de Grenelle. Il y a désormais quatre frères, avec l'arrivée d'un avocat, Louis Paillé. En 1850, l'arrivée de l'abbé Henri Planchat va leur permettre d'accueillir des prêtres et des frères. La congrégation s'appelle dès lors congrégation des religieux de Saint Vincent de Paul. Quatre religieux prononcent cette année-là leurs vœux perpétuels et trois autres leurs vœux temporaires.

La communauté va s'étendre et s'affermir. Le patronage de la rue du Regard déménage auprès de l'église Notre-Dame-de-Nazareth. Il y a une centaine de jeunes ouvriers, deux cents apprentis et une cinquantaine de vieillards. Peu de temps après, un orphelinat est ouvert en proche banlieue avec une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-la-Salette.

Jean-Léon Le Prevost est ordonné prêtre le 22 décembre 1860, à la chapelle de la Salette de Vaugirard. Il ira faire un pèlerinage à Notre-Dame de la Salette quelques années plus tard. En 1869, il envoie des frères animer des cercles spirituels auprès des zouaves pontificaux et se rend à Rome, pour prier au tombeau de saint Pierre. Il célèbre la messe dans les différentes basiliques et reçoit la communion des mains du pape Pie IX, le Jeudi Saint.

La guerre de 1870 provoque des souffrances avec la mise à sac de la maison de Chaville, et ensuite la Commune de Paris provoque des insurrections au cours desquelles l'abbé Planchat est pris en otage et fusillé par les communards, deux mois plus tard.

Jean-Léon Le Prevost meurt en 1874, entouré des siens. Ses funérailles sont suivies par une foule d'ouvriers.
 
La tombe du Vénérable Jean-Léon Le Prévost se trouve dans le sanctuaire de l'église Notre-Dame Réconciliatrice de La Salette.
 
Notre-Dame-de-la-Salette
27, rue de Dantzig, 15ème arr.