2008/06/23

Bienheureux Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, le libertin devenu ermite est assassiné à Tamanrasset.

En cette fin d'année 1916, le père Charles de Foucauld est tué dans son ermitage de Tamanrasset, au cœur du Sahara algérien. Il a 58 ans. On ne sait s'il a été assassiné par des bandits touaregs ou tué par inadvertance par le jeune Bédouin chargé de le protéger.

Issu d'une riche famille de Strasbourg, le vicomte Charles-Eugène de Foucauld sort dernier de l'école de cavalerie de Saumur. Il se signale en Algérie par ses conquêtes féminines et gagne le surnom de "lettré fêtard". Il quitte l'armée à 24 ans et dilapide la fortune familiale. Il se convertit soudain lors d'un passage à Paris, à l'église Saint-Augustin. Il a 28 ans. Après un séjour en Terre sainte, Charles de Foucauld est ordonné prêtre le 9 juin 1901. Il retourne alors en Algérie.

En 1905, il s'installe dans une cabane en pierre à Tamanrasset, au cœur du Hoggar. Il apprend la langue des Touaregs et caresse le rêve de les convertir, sans se faire d'illusion sur la difficulté de la tâche. Mais il les défend aussi contre les abus de l'autorité coloniale.
Son exemple, fait d'humilité et d'ouverture aux autres, a inspiré nombre de groupes religieux rassemblés au sein d'une association, Famille spirituelle Charles de Foucauld.

L'officier libertin devenu ermite a été béatifié le 13 novembre 2005, par le pape Benoît XVI.

En octobre 1886, frère Charles de Foucauld reçut la grâce de la conversion au confessionnal de l'abbé Huvelin, à l'église Saint-Augustin. Cette chapelle du confessionnal lui est consacrée.

Eglise Saint-Augustin
Place Saint-Augustin, 8ème arr.

M° Saint-Augustin

2008/06/20

Visite du pape Benoît XVI à Paris

Samedi 13 septembre 2008
Messe avec le Pape sur l’Esplanade des Invalides

L’Esplanade des Invalides a été choisie pour permettre à tous de participer en présence du Saint-Père le samedi 13 septembre 2008 à 10 h.

À 8 h, prière des laudes animée par des communautés religieuses.
À 9 h 30, arrivée du pape et parcours en papamobile sur l’Esplanade.
À 10 h, célébration de l’eucharistie avec le pape.

- Prévoir votre arrivée avant 8 h 30, fin de la mise en place du centre de l’Esplanade et fermeture des allées principales.
- Métro et RER fonctionneront normalement. Les stations Invalides, Varenne et La Tour Maubourg seront fermées : utilisez les stations les plus proches.
- La circulation automobile sera fermée dans les rues à proximité des Invalides. Seuls les autocars spécialement autorisés pourront accéder aux rues desservant l’Esplanade et y stationner. Cette autorisation est à demander à autocars@papeaparis.org. Il est conseillé aux autocars d’arriver avant 7 h 30.
- Les prêtres qui souhaitent concélébrer autour du podium se présenteront avant 7 h 45 avec une étole blanche et un celebret.
- Pour des raisons de sécurité, bagages et grands sacs, bouteilles en verre, cartouches de gaz, grands drapeaux, banderoles, pancartes ou écriteaux ne seront pas permis sur l’Esplanade.
- Il sera possible aux groupes qui le souhaitent de rester sur l’Esplanade des Invalides au-delà de la célébration.

A l’issue de sa visite à Paris, le Pape se rendra à Lourdes en pèlerinage pour le 150e anniversaire des Apparitions.

Bienheureuses carmélites de Compiègne

Les seize carmélites, rendues célèbres par Bernanos, sont du couvent de Compiègne, qui doit fermer ses portes en 1792. elles s'installent "en ville", à Paris, où elles sont arrêtées et guillotinées le 17 juillet 1794, sur la place du Trône, (actuellement place de la Nation), pour avoir refusé de renoncer à leurs vœux monastiques. Leur passage à l'échafaud, en chantant le Veni creator, laisse un témoignage saisissant. Leurs corps et leurs têtes sont jetés de nuit dans une des deux fosses communes du Cimetière de Picpus.
Les carmélites de Compiègne sont béatifiées le 27 mai 1906, par le pape Pie X.

Cimetière de Picpus
35, rue de Picpus, 12ème arr.
M° Picpus

2008/06/13

Sœur Emmanuelle est morte à l'âge de 99 ans

"Je compte sur vous, Yalla !"
Sœur Emmanuelle, qui a dédié sa vie aux plus pauvres, est décédée le lundi 20 octobre 2008. "Conformément à sa volonté, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. Une messe à sa mémoire sera célébrée prochainement à Paris", selon le communiqué d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle. "Fatiguée", mais ne souffrant "d'aucune maladie particulière", la religieuse franco-belge allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre prochain.

Née le 16 novembre 1908 à Bruxelles, Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin perd son père à 6 ans. A 23 ans, elle prononce ses vœux de religieuse dans la Congrégation Notre-Dame de Sion. Après avoir enseigné en Turquie et en Tunisie, elle se met au service des exclus et éprouve un « coup de foudre » pour l’Egypte.

Marchant dans la lignée de l'abbé Pierre ou de mère Teresa, elle décide de partager, en 1971, la vie des chiffonniers du Caire. Elle y ouvre un centre dispensaire, maternité, jardins d’enfants…

En 1980, elle lance l’association Asmae (Association sœur Emmanuelle). Son objectif : l’action au service des enfants défavorisés dans les domaines de l’éducation et de la santé. « Viser l’autonomie, éviter l’assistanat » est une des devises de sœur Emmanuelle.

Sœur Emmanuelle est promue par Jacques Chirac au grade de Commandeur de la Légion d'honneur avant d'être élevée, par Nicolas Sarkozy, le 31 janvier 2008 Grand Officier de la Légion d'honneur. Elle décéde dans une maison de retraite liée à sa congrégation à Callian, dans le Var.

Asmae
Sœur Emmanuelle
Agir pour l'enfance défavorisée
26, bd de Strasbourg

Paris, 10ème arr.

2008/06/12

Monseigneur Darboy


Ordonné prêtre en 1836, Monseigneur Georges Darboy (1813-1871) est d’abord vicaire à Paris puis évêque de Nancy. Il devient archevêque de Paris en 1863. Il agit notamment en faveur de l’éducation du clergé. Lors du concile Vatican I, il se montra quelque peu réservé, gallican, mais à son retour , il envoie un acte d’adhésion personnelle sans réserve.

Un mois plus tard, le 5 avril, il est arrêté par la Commune de Paris et fusillé comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai 1871, avec cinq autres ecclésiastiques, à la prison de la Roquette. Il mourut en bénissant ses bourreaux.

Après la Commune, des obsèques nationales furent célébrées pour lui et les autres otages.
Sa sépulture est à Notre-Dame.

Cathédrale Notre-Dame de Paris
6 Parvis Notre-Dame - Place Jean-Paul II, 4ème arr.
M° Cité