Jean Bosco (1815-1888) est un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre en 1841 à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines, et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudera leurs vêtements.
Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l'Oeuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.Le Pape Pie XI a proclamé sa canonisation en 1934.
A Paris, une église lui est dédiée dans le 20ème arrondissement. Elle fut construite à partir de 1933 par l'œuvre des "Chantiers" du Cardinal Verdier.
Eglise Saint-Jean-Bosco à Paris
79, rue Alexandre Dumas, 20ème arr.
Claude Poullart des Places est né à Rennes, le 26 février 1679. Son père, avocat et homme d'affaires, souhaitait pour lui un avenir dans la magistrature, mais, après des études de droit, Claude se dirigea vers le sacerdoce.

Hyperactive, Eugénie épuise son entourage. De sa maison natale de Loos-Lez-Lille à la rue de la Barouillère (actuelle rue Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle), à Paris où elle meurt à 46 ans, en 1871, Eugénie Smet est partagée entre un activisme effréné et un découragement régulier. Par contre, deux certitudes intérieures : confiance absolue dans la Providence (elle prendra le nom de Marie de la Providence en devenant religieuse) et préoccupation des âmes du purgatoire. Secours des pauvres, embellissement des autels dans les églises, collecte de fonds pour les missionnaires, elle ne se réserve aucun instant pour elle. Elle regroupe autour d’elle des filles passionnées comme elle et soucieuse d’obtenir le salut des âmes du purgatoire. Pour gagner leur vie, après les prières et le soin gratuit des pauvres à domicile, elles enfilent des perles et préparent les franges des châles pour les Grands Magasins.

