Prêtre de Paris (1838 - 1910), Henri Huvelin naît le 7 octobre 1830 à Laon. Très vite après son baccalauréat, il décide de devenir prêtre. L’hostilité de son père envers sa vocation, sans le décourager, lui permet de passer avec succès ses trois agrégations de philosophie, Grec et Lettres après être entré à l’Ecole Normale Supérieure.Ordonné prêtre en 1867 pour le diocèse de Paris, il est nommé vicaire à Saint-Eugène (9ème arr.), puis, en 1875 à Saint-Augustin (8ème arr.). En raison de son ministère particulier, il s’installe au 6 rue Laborde, où il demeure jusqu’à sa mort.
De 1875 à 1886, l’Abbé Huvelin donne une suite de conférences destinées aux jeunes de 14 à 18 ans, puis des cours d’histoire de l’Eglise et de Morale évangélique qu’écoute une foule accourue de tous les quartiers de Paris.
Dès 1880, Henri Huvelin, est accablé par une maladie, qui devient rapidement un martyre, mais qui ne l’empêche par de confesser à toute heure.
Charles de Foucauld, logeant alors rue de Miromesnil entend parler de lui par sa tante Madame Moitessier et se rend à Saint-Augustin pour le rencontrer. Il retrouve alors la beauté de la vie chrétienne et l’harmonie avec Dieu. On doit mentionner aussi à l’actif de l’éminent directeur de conscience un profond accompagnement du célèbre Littré dans les derniers de sa vie.
L'abbé Huvelin est enterré au cimetière Montmartre le 13 juillet 1910.
Dans la troisième chapelle de la nef de Saint-Augustin à droite, une plaque rappelle la conversion de Charles de Foucauld : « Ici Charles de Foucauld s'est converti en se confessant à l'abbé Huvelin en octobre 1886. Devenu prêtre le 9 juin 1901, il a célébré plusieurs fois la messe dans cette église. »
Eglise Saint-Augustin
Place Saint-Augustin, 8ème arr.
M° Saint-Augustin


L’abbé Louis Roussel (1825-1897) interpelle gentiment un enfant qui, un soir, fouille dans les poubelles :
A l'issue de la prière de l'Angélus, en présence de plusieurs milliers de pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a rappelé, le dimanche 16 janvier 2011, qu'il présiderait la béatification de Jean-Paul II le 1er mai prochain : « Chers frères et sœurs, comme vous le savez, le 1er mai prochain j'aurai la joie de proclamer bienheureux le vénérable pape Jean-Paul II, mon bien-aimé prédécesseur. ... La date choisie est très significative : ce sera en effet le deuxième dimanche de Pâques, qu'il a lui-même dédié à la Divine Miséricorde, et c'est lors de la vigile du Dimanche de la Miséricorde qu'a pris fin sa vie terrestre », a-t-il dit.
Jeunesse ouvrière chrétienne : trois mots qui forgent une identité.



