Née en Ille-et-Vilaine, au hameau des Petites-Croix, près de Cancale, dans une famille de pêcheurs, Jeanne Jugan (1792 – 1879), de son nom de religieuse sœur Marie de la Croix, a connu la pauvreté dès son enfance. A six ans, elle perd son père. Bientôt, elle devra se placer comme servante à Saint-Servan. Mais lorsqu'elle est en âge de se marier, elle refuse : « Le Bon Dieu me veut pour quelque chose », dit-elle, déjà bouleversée par la misère qui sévit.
A l'âge de 50 ans, elle commence à accueillir dans sa mansarde une pauvre femme, puis d'autres vieillards, animée d'une intuition prophétique des besoins et des aspirations profondes des personnes âgées. Pour eux, elle mendie, et bientôt, elle fonde les Petites Sœurs des pauvres qui s'occuperont de centaines de vieillards, et fait inclure dans leur règle le vœu d'hospitalité.
Or, quatre ans plus tard, elle est évincée, dépouillée de sa charge de supérieure. Désormais simple religieuse, elle rayonne silencieusement sur sa congrégation, achevant de lui imprimer son esprit.
2 710 religieuses, dont 60 novices, sont aujourd'hui présentes dans 32 pays et entraînent dans leur sillage des milliers de bénévoles laïcs. «Beaucoup de Français sont redevables du témoignage humble et solide de charité livré par les religieuses qui ont suivi ses pas pour servir en particulier les personnes pauvres et âgées», a déclaré récemment Benoît XVI.
Chapelle des Petites Sœurs des Pauvres
62, avenue de Breteuil, 7ème arr.
M° Saint-François Xavier
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