2012/03/18

Saint Germain de Paris

Germain de Paris, également appelé Germain d'Autun, né à Autun en 496, mort à Paris en 576, est un homme d'Eglise de l'époque mérovingienne, évêque de Paris en 555, fondateur, sous le règne de Childebert Ier, d'une abbaye qui portera ensuite son nom, la future abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Il a été canonisé par l'Eglise.

Lorsque Germain devient évêque de Paris vers 552, la continuité de l’épiscopat est assurée depuis trois siècles, et la cité, qui a été promue par Clovis au rang de capitale du Regnum Francorum, est déjà fortement marquée par l’empreinte chrétienne.

On connaît assez mal ce prêtre, abbé du monastère Saint-Symphorien d’Autun, sa ville natale. Déjà réputé pour son ascèse, sa piété et ses miracles, c’est sans doute le roi Childebert, fils de Clovis, qui l’impose alors au diocèse de Paris, après une longue série d’évêques très effacés. Comme d’autres évêques contemporains, il contribue au développement du culte des saints gaulois, canalisant la dévotion du peuple vers des saints protecteurs, son prédécesseur Marcel en particulier.

Germain consacre l'église Saint-Germain des-Prés en 538 sous le titre de Sainte-Croix et de Saint-Vincent, et il y fut lui-même inhumé lorsqu'il mourut en 576.
Son corps y est solennellement placé, au VIIIe siècle, dans le chœur, en présence de Pépin le Bref et du futur Charlemagne. Une dalle, située dans la chapelle de Saint-Symphorien, le rappelle.

Eglise Saint-Germain des-Prés
3, place Saint-Germain -des-Prés, 6ème arr.
M° Saint-Germain -des-Prés

Bienheureuse Marie Thérèse de Soubiran

Née le 16 mai 1834 à Castelnaudary, Marie Thérèse de Soubiran désirait se faire carmélite. A vingt ans, obéissante envers son oncle, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s'initier à ce genre de vie en Belgique. A son retour, elle fonde la congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l'éducation des enfants pauvres et au soin des malades.

Mais la fondatrice va être supplantée par son assistante, Julie Richer et chassée de sa Congrégation. Après quelque temps de désarroi, elle vient à Paris demander asile aux Sœurs de Notre-Dame-de-Charité-du-Refuge, 109 rue Saint-Jacques (1874). Elle y fait profession religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée. Elle meurt de phtisie le 7 juin 1889 ne laissant apparemment personne inconsolable.

Réhabilitée dès 1891, Marie Thérèse de Soubiran repose à Villepinte (diocèse de Saint-Denis) dans la chapelle du sanatorium de Marie-Auxiliatrice. Le 20 octobre 1946, le Pape Pie XII la proclame bienheureuse.

Congrégation Sœurs Marie-Auxiliatrice
27 Rue Maubeuge, 9ème arr.
M° Notre Dame de Lorette

Saint Bernard de Clairvaux

Bernard est né à Fontaines, près de Dijon, en 1090. A vingt-trois ans, il se fit moine à Cîteaux, avec ses frères et de nombreux compagnons. L'arrivée de ce groupe marqua le départ de l'expansion de l'Ordre cistercien. A vingt-cinq ans, Bernard fut nommé abbé de Clairvaux, une fondation de Cîteaux. Il conserva cette charge jusqu'à sa mort en 1153.

Le rayonnement de Bernard fut considérable. A la fin de sa vie, plus de cent-soixante abbayes étaient rattachées à Clairvaux. Il écrivit des centaines de lettres, à des papes, à des rois, comme à des inconnus, à travers l'Europe entière.
Il participa activement en 1146-1147 aux préparatifs de la seconde croisade : c'est en mémoire de son passage présumé à La Chapelle Saint-Denis et à Montmartre en 1147 que l'église Saint Bernard de La Chapelle fut, au XIXe siècle, placée sous son patronage.
Canonisé le 18 janvier 1174 par Alexandre III et déclaré docteur de l’Église en 1830 par Pie VIII, il laisse une œuvre littéraire exceptionnelle, qui comprend notamment une célèbre série de sermons sur le Cantique des Cantiques.


Le 28 juin 1996, trois cents étrangers en situation irrégulière - en majorité des Maliens et des Sénégalais - commencent l'occupation de l'église Saint-Bernard pour demander leur régularisation. Le 23 août 1996, à 7h30 du matin, suite à un arrêté d'expulsion pris d'urgence, près de 1 500 CRS sont déployés, pour ouvrir à coups de hache la porte de l'église et évacuent de force les trois cents occupants. Des cars de CRS emmènent les sans-papiers au centre de rétention de Vincennes, qui a brûlé depuis.
Ce jour est devenu une date importante dans le mouvement des étrangers en situation irrégulière en France. L'épisode eut un écho international.

Eglise Saint-Bernard-de-la-Chapelle
12 rue Saint-Bruno, 18ème arr.
M° Barbès-Rochechouart, La Chapelle, Château-Rouge

Sainte Rita


Sainte Rita (diminutif de Margharita) est l’avocate des causes désespérée ou la sainte de l’impossible. Elle a été canonisée par Léon XIII en 1900.

Née en 1457 à Cascia, petit village italien, elle est l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Paul Mancini, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche. Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle.
Paul est riche, mais prompt à s'emporter, et il s'est fait des ennemis dans la région. Une nuit, il est agressé et assassiné. Certains récits font état d'un guet-apens, d'autres d'une querelle qu'il aurait provoquée et à l'issue de laquelle il aurait été tué.
Rita continue de se consacrer à ses enfants, mais ces derniers sont bien décidés à venger la mort de leur père. Elle tente de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre. Elle prie pour qu'ils renoncent à leurs desseins. Ses deux fils meurent de causes naturelles durant l'année, emportés par une épidémie de peste après avoir imploré le pardon de leur mère.
Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement.

Chaque année (premier dimanche de Novembre) à l’église Sainte Rita du XVe arrondissement de Paris, à l’occasion de la solennité de Saint François d’Assisse (1182-1226), une messe pontificale est célébrée spécialement pour les animaux par Mgr Dominique Philippe, archevêque primat de l'Eglise catholique gallicane de Paris.
Durant ce moment unique, il y a affluence rue François Bonvin. De nombreuses personnes assistent étonnés, devant l’église, au défilé de dromadaires, zèbres, lamas et même tortues, poissons, lapins, chats et chiens tous réunis pour la bénédiction.

Eglise Catholique Gallicane
Paroisse Sainte Rita
27 rue François Bonvin – 15ème arr.

Bienheureuse Hildegard Burjan

Béatification d’une pionnière de l’aide sociale

L’Autrichienne d’origine juive Hildegard Burjan (1883-1933), fondatrice de l’ordre Caritas Socialis et considérée comme une pionnière de l’aide sociale, a été béatifiée le 29 janvier 2012 lors d’une cérémonie à Vienne. Le décret papal de béatification décrit Hildegard Burjan comme un « vénérable serviteur de Dieu, épouse et mère » ayant œuvré à promouvoir « la dignité des femmes, les valeurs de la famille […] et le bien commun ».


Hildegard Burjan fit ses études à l'Université de Zurich et se maria. A la suite d'une maladie elle découvrit le christianisme et fut baptisée en 1909. Etablie en Autriche, elle devint député, vivant son action politique comme un service de l'Evangile.

Inspirée par la Rerum Novarum de Léon XIII, Hildegard Burjan défendit les travailleurs opprimés, puis créa en 1912 l'association des ouvrières chrétiennes à domicile. Elle constitua aussi un réseau d'assistance familiale et lutta contre le travail des mineurs.
Elle fonda en 1919 la congrégation des religieuses de la Caritas Socialis, tout en vivant pleinement sa vie de famille. Les médecins ayant recommandé à sa fille Lisa d'avorter, elle s'y refusa. Assoiffée de justice, elle reconnaissait Jésus dans les pauvres et les malades: "On n'aide pas les personnes au moyen des aumônes mais en leur redonnant confiance en elles, en leur faisant comprendre qu'elles sont quelqu'un, capable de faire quelque chose".

Dans son homélie, l'Archevêque de Vienne a dit que la bienheureuse Hildegard Burjan prouve qu'il est possible d'atteindre la sainteté dans l'action politique: "Elle a annoncé l'Evangile en agissant... Sa béatification vient à propos pour montrer que l'agir est le nœud de toute question. Elle fut une chrétienne qui convainquit sans trop de paroles car elle agissait. Il nous faut de nouveau apprendre aujourd'hui ce que signifie être disciples. Et pour ce, pas besoin de théories mais d'exemples et de personnes parlant par des actes".

Edith Stein

Edith Stein nait à Breslau, dans l'Empire allemand, le 12 octobre 1891, dernière d’une famille de onze enfants. Ses parents sont des juifs pieux.

Edith fait preuve de grands dons pour l’étude, mais perd sa foi juive vers l’âge de 15 ans. Elle écrira plus tard : "J’ai perdu la foi de mon enfance et j’ai cessé de prier en toute conscience, de façon délibérée".
Après le lycée classique, elle fait entre autres des études d’histoire, de psychologie et de philosophie. La recherche de la vérité centrée sur l’homme est une de ses grandes fascinations. En 1913, elle part pour Göttingen pour suivre des cours auprès du philosophe Edmund Husserl. Elle achève ses études en 1916 à Freiburg.
Ce succès est suivi par une suite d’événements et d’activités tels, le professorat et l’assistanat auprès du professeur Husserl. Elle donne des conférences dans plusieurs villes allemandes, sur la place de la femme.

Un des évènements les plus importants de sa vie fut sa conversion au catholicisme, par suite de deux faits. D’abord Edith est vivement touchée par l’attitude d’Anna, une de ses amies, devenue croyante quelques mois auparavant. A la suite de la mort de son mari, elle fait preuve d’une force intérieure incroyable. Mais l’évènement décisif fut la lecture de l’autobiographie de sainte Thérèse d’Avilla.

A 31 ans, elle reçoit le baptême. Au bout de quelques années, elle décide d’entrer au Carmel de Cologne, le 14 octobre 1933, à l’âge de 42 ans.

Devant la montée du nazisme, Edith Stein ne veut pas faire courir de risque à sa communauté. Elle part au Carmel d’Echt, aux Pays-Bas où elle arrive le 31 décembre 1938. C’est là qu’elle écrit son dernier grand livre "La science de la Croix". Elle écrit également son testament qu’elle achève le 9 juin 1939, par ces mots : “Je demande au Seigneur qu’il accepte ma vie et ma mort, pour qu’il soit reconnu par les siens (…) et pour tous ceux que le Seigneur m’a donnés”.

Edith Stein reste à Echt jusqu’au 2 août 1942, jour où, avec sa sœur Rosa, elle est arrêtée par la Gestapo et déportée pour mourir martyre dans les chambres à gaz d’Auschwitz.
La raison de cette déportation fut la lettre de l’épiscopat hollandais dénonçant les déportations des juifs. Cette lettre fut lue dans toutes les églises du pays. C'est pourquoi plus de 300 religieux et religieuses d’origine juive furent arrêtées par les nazis.

Le 1er mai 1987, la carmélite sœur Thérèse- Bénédicte de la Croix (Edith Stein) fut béatifiée par le pape Jean- Paul II à Cologne. Le 11 octobre 1998, elle fut canonisée par le même pape, Place St. Pierre à Rome. Avec la canonisation d’Édith Stein, une polémique est née, certains reprochant à Jean-Paul II d'avoir voulu « récupérer » la Shoah, à travers sa canonisation.

Carmes, province de Paris
6 rue Jean Ferrandi, 6ème arr.

Père Henri Caffarel

"Viens et suis-moi !".

Né le 30 juillet 1903 à Lyon dans une famille chrétienne, Henri Caffarel a fait ses études au collège des Maristes. Après ses années de formation, il est ordonné prêtre à Paris par le Cardinal Verdier le 19 avril 1930. Il se consacre alors à la formation spirituelle des chrétiens laïcs, notamment dans le cadre de l’Action Catholique. Il prêche des retraites et guide beaucoup de jeunes qui le rencontrent. Ce sont ces jeunes qui, une fois mariés, font appel à lui pour obtenir des conseils dans leur vie de couple.

Dès 1939, le Père Henri Caffarel réunit en groupe quelques foyers et peu à peu, il développe une véritable spiritualité conjugale fondée sur le sacrement de mariage. Les équipes de foyers se multiplient, et le Père Caffarel lance en 1945 une revue, L’Anneau d’Or, afin de diffuser largement ses enseignements.

En 1947, les groupes de foyers se structurent en un mouvement nommé les "Équipes Notre-Dame", doté d’une charte. La même année, le Père Caffarel crée un mouvement pour les jeunes veuves de guerre, devenu plus tard "Espérance et Vie". Afin de répondre à sa préoccupation constante − inviter les laïcs à une authentique vie spirituelle grâce à l’oraison quotidienne pour les conduire à la rencontre personnelle avec le Christ −, il lance en 1957 une nouvelle revue, Cahier sur l’oraison, puis il ouvre en 1966 une école de prière à Troussures, dans le diocèse de Beauvais, où il anime chaque année des "Semaines de prière" et donne des cours d’oraison.

Les Équipes Notre-Dame, qui se sont progressivement répandues sur les cinq continents, sont encouragées par l’Église universelle lors d’un pèlerinage international à Rome en 1970, au cours duquel Paul VI prononce un important discours sur la sainteté du couple chrétien. En 1973, à 70 ans, le Père Caffarel quitte son service auprès de cette organisation après avoir assuré sa succession, mais il continue à initier les chrétiens à l’oraison.

Le Père Caffarel meurt le 18 septembre 1996 à Troussures, où il est enterré. Dans son éloge funèbre, le Cardinal Jean-Marie Lustiger le qualifie de "prophète du 20ème siècle".

La Cause de béatification de ce "Serviteur de Dieu" a été ouverte le 25 avril 2006 par le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (avec l'accord de l'évêque de Beauvais et de la Congrégation pour les causes des saints).

Association « Les Amis du Père Caffarel »
49, rue de la Glacière (7e étage), 13ème arr.

Saint Frère André

Le 17 octobre 2010 le pape Benoît XVI a canonisé le frère André, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée sur la place Saint-Pierre devant 50 000 pèlerins. Il s'agit du premier homme québécois à devenir saint.

Chaque année, deux millions de personnes de partout dans le monde viennent prier à l'oratoire Saint-Joseph-du-Mont-Royal, à Québec (Canada). Le fondateur de cette basilique, une des plus grandes dans le monde, est un humble frère qui a longtemps été portier du collège Notre-Dame.

Le frère André est le 9 août 1845 dans une famille très pauvre, sous le nom d'Alfred Bessette. De santé fragile, il est le neuvième d'une famille de 13 enfants. À l'âge de dix ans, il perd son père, puis, deux ans plus tard, sa mère. Il est recueilli par une de ses tantes. Déjà, il prie beaucoup et s'inflige des mortifications.
Il entre dans les ordres le 27 décembre 1870, comme frère convers de la congrégation de Sainte-Croix, et prend le nom de frère André. On lui confie la tâche de portier du collège Notre-Dame. Il doit notamment assurer la propreté des lieux, faire les courses, livrer le courrier, jouer le rôle de barbier et d'infirmier auprès des élèves.
En marge de ses activités, il reçoit des gens qui lui demandent de prier pour leur guérison ou celle de proches. Le frère leur remet une médaille de Saint-Joseph et un peu de l'huile qui brûle devant la statue du saint, leur suggérant de s'en frictionner. Certains disent en avoir été guéris, ce qui a contribué à sa réputation de thaumaturge.
Il emmène aussi ses visiteurs prier devant une statue de Saint-Joseph située sur un terrain en face du collège. C'est là que, grâce à des dons, il fera ériger une première chapelle en 1904. D'autres dons permettront de l'agrandir et d'y construire une crypte, dès 1914, ce qui deviendra l'oratoire tel qu'on le connaît aujourd'hui.

Le frère André est mort le 6 janvier 1937.

Spes Sainte-Croix
47 boulevard de Picpus, 12ème arr.

Cardinal Jean-Marie Lustiger

Né dans une famille juive pratiquante, Aaron Lustiger est converti au catholicisme, sous le prénom de Jean-Marie, par sa famille d'accueil pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Après le lycée Pothier, à Orléans, il étudie les lettres à la Sorbonne avant d'entrer au séminaire des Carmes de l'Institut catholique de Paris. Il est ordonné prêtre le 17 avril 1954.

Jusqu'en 1959, Jean-Marie Lustiger est aumônier parisien de la Paroisse universitaire, mais aussi aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne, ainsi que de grandes écoles telles que l'E.N.S. de Saint-Cloud, Fontenay, l'Ecole des chartes ou l'Ecole spéciale d'architecture. Il est ensuite nommé directeur du Centre Richelieu en 1959 et prend la responsabilité des aumôneries des nouvelles universités de la région parisienne. En 1969, il devient curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal.
Jean-Marie Lustiger devient archevêque de Paris le 27 février 1981. C'est le pape Jean-Paul II qui, le 2 février 1983, l'élève au rang de cardinal au titre des Saints Marcellin et Pierre, puis de Saint-Louis-des-Français, après le décès du cardinal Marty.

Défenseur acharné de l'entente entre juifs et catholiques, Jean-Marie Lustiger prend sa retraite en février 2005. Il meurt le 4 août 2007, à l'âge de 80 ans, des suites d'un cancer. Ses obsèques furent célébrées le 10 août 2007 en la cathédrale Notre-Dame de Paris par l'archevêque Mgr André Vingt-Trois, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le représentant du pape le cardinal Paul Poupard et le président Nicolas Sarkozy.

Le cardinal Lustiger est inhumé dans la crypte de Notre-Dame de Paris, dans le caveau des archevêques de Paris.

Une plaque a été posée dans la cathédrale à la demande du Cardinal Lustiger avec le texte suivant :
« Je suis né juif. J’ai reçu le nom de mon grand-père paternel, Aron. Devenu chrétien par la foi et le baptême, je suis demeuré juif comme le demeuraient les Apôtres. J’ai pour saints patrons Aron le Grand Prêtre, saint Jean l’Apôtre, sainte Marie pleine de grâce. Nommé 139e archevêque de Paris par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, j’ai été intronisé dans cette cathédrale le 27 février 1981, puis j’y ai exercé tout mon ministère. Passants, priez pour moi.»
† Aron Jean-Marie cardinal Lustiger Archevêque de Paris

Sainte Mary MacKillop

Dimanche 17 Octobre 2010, la bienheureuse Mary MacKillop a été canonisée comme sainte Mary de la Croix MacKillop par le Pape Benoît XVI sur la Place Saint Pierre à Rome en Italie. Elle devient ainsi la première sainte australienne, et des milliers de pèlerins venus d’Australie se pressaient autour de la Place Saint Pierre en applaudissant et en agitant leur drapeau national après que le Pape l’eut déclarée sainte.

Sainte Mary de la Croix MacKillop éduquait des enfants pauvres dans l’intérieur du pays australien vers la fin du XIXème siècle.

Dans l’homélie du Pape, il est dit que sainte MacKillop (1842-1909) fut un modèle de zèle, de persévérance et de prière alors qu’elle se consacrait à l’éducation des pauvres dans ce difficile territoire de l’Australie rurale, inspirant ainsi d’autres femmes à la rejoindre dans ce qui fut la première communauté de femmes religieuses du pays. Elle s’occupa des besoins de chaque personne lui ayant été confiée, sans que lui importât la saison ou la santé, en lui donnant une formation aussi bien spirituelle qu’intellectuelle. Sa fête se célèbre le 8 août.

St. MacKillop était d’ascendance écossaise, ayant immigré en Australie avec ses parents. A 24 ans, elle commença à travailler avec un prêtre afin de donner une éducation gratuite aux pauvres des régions rurales du pays. Trois ans plus tard, il y avait 60 sœurs travaillant dans les écoles, les orphelinats et les centres d’accueil réservés aux femmes. Les nonnes se consacraient également à suivre les fermiers, les mineurs et d’autres travailleurs pauvres dans de lointaines contrées du pays afin d’éduquer leurs enfants. Son Ordre religieux est connu sous le nom des Sœurs de saint Joseph du Sacré Cœur. Elle souffrit d’une attaque et mourut en 1909.

La Société de Saint Vincent de Paul en Australie a travaillé en collaboration avec son Ordre religieux. La Chapelle, au sein du siège à Paris, possède une relique de Sainte Mary Mackillop et la chapelle lui est consacrée.

Société de Saint-Vincent-de-Paul
120 avenue du Général Leclerc – 14ème arr.
M° Porte d’Orléans