"Le grand saint du siècle", l'appelle-t-on. Même l'anticlérical Voltaire dit de lui : "Mon saint à moi, c'est Vincent de Paul". Aujourd'hui encore, Monsieur Vincent (1581-1660) est un des saints les plus aimés et les plus priés. Le parcours de ce paysan landais à l'accent gascon est incroyable. Prêtre à 19 ans, il devient précepteur de la famille de Gondi, curé de Clichy, puis de Châtillon-sur-Chalaronne, aumônier des galériens. Il rencontre Louise de Marillac et fonde les Filles de la charité, si actives encore aujourd'hui auprès des pauvres et des malades. Il fonde les lazaristes, deux séminaires pour la formation des prêtres, des maisons d'accueil pour vieux couples et pour les prostituées. Il accueille des milliers d'enfants difficiles, organise retraites, conférences et secours aux régions dévastées par la guerre, lui qui, enfant, rougissait de la pauvreté de ses parents. En 1643, Louis XIII agonise dans ses bras. Conseiller des puissants, ami des pauvres, il meurt à 79 ans, le 27 septembre 1660, en murmurant le secret de sa vie : "Confiance ! Jésus !". On peut voir son corps dans la chapelle de la rue de Sèvres, à Paris.
En 1885, le pape Léon XIII le déclare "patron de toutes les œuvres charitables".
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul et Maison mère des Lazariste
95, rue de Sèvres, 6ème arr.
M° Vanneau
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